Microbiote : l’importance de bien dormir pour le préserver
Selon des chercheurs américains, le fait de ne pas bien dormir peut avoir un effet délétère sur la santé intestinale. Explications.
Mieux dormir pour préserver sa santé intestinale ! En plus d’entraîner diverses maladies, la qualité du sommeil jouerait aussi sur la santé intestinale. En effet, des chercheurs américains ont observé que le fait de ne pas bien dormir pouvait avoir un effet délétère sur le microbiote. Ces recherches préliminaires menées sur un petit groupe de personnes (seulement 26 individus), ont été réalisées par des chercheurs de la Nova Southeastern University (NSU). Ces derniers souhaitaient savoir si la qualité du sommeil pouvait avoir un impact sur la santé du microbiome, c'est-à-dire l'ensemble des micro-organismes présent dans le corps humain (les bactéries, les virus, les champignons).
Un microbiome plus sain
Pour dresser leurs conclusions, les scientifiques ont demandé aux participants de porter durant un mois un bracelet connecté indiquant la qualité et la durée du sommeil en mesurant l'heure du coucher, du lever, la durée totale de sommeil et le nombre de réveils nocturnes. Leur flore intestinale a également été analysée. Les résultats publiés dans la revue PLoS ONE ont montré qu'en augmentant l'efficacité du sommeil (le temps passé endormi dans le lit) et la durée totale du sommeil, le microbiome était plus divers, autrement dit beaucoup plus sain.
"A partir de recherches précédentes, nous pensons qu'une mauvaise qualité de sommeil exerce probablement un fort effet négatif sur la diversité de la santé intestinale/microbiome", explique l'auteur de l'étude, Jaime L. Tartar. "Une bonne nuit de sommeil peut entraîner une amélioration de la santé, et un manque de sommeil peut avoir des effets délétères. Nous avons tous entendu parler des études qui ont montré qu'un manque de sommeil pouvait entraîner des troubles médicaux sur le court terme (stress, problèmes psychosociaux) et sur le long terme (maladies cardiovasculaires, cancer)."
Maladie de Parkinson, affections auto-immunes et stress
Comme le relève le docteur Tartar, le manque de diversité du microbiome a été associé par le passé à la maladie de Parkinson, à des maladies auto-immunes, à l'anxiété et à la dépression. Plus le microbiome intestinal est divers, plus la personne est donc susceptible de jouir d'une meilleure santé globale.
Si la génétique peut avoir un impact sur cette diversité, des médicaments peuvent l'affecter, tout comme l'alimentation. Ainsi, la consommation d'aliments riches en prébiotiques et probiotiques, comme le kéfir sont favorables. Pensez-y !
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