Santé, environnement, alimentation… ce qui change en janvier 2020
A chaque nouvelle année, son lot de changements ! Découvrez tout ce qui change dès ce mois-ci dans les secteurs de l’environnement, la santé ou encore l’alimentation…
Santé
Homéopathie
C'est (presque) l'épilogue de la guerre des granules qui oppose anti et pro-homéopathie depuis deux ans. Les produits homéopathiques ne seront plus remboursés par la sécurité sociale qu'à hauteur de 15 % (contre 30 % auparavant), prélude à un déremboursement total à partir de 2021. Cette décision, scellée par plusieurs arrêtés en octobre et novembre, avait été annoncée le 9 juillet par le ministère de la Santé, au terme d'une longue polémique. Cela concerne quelque 1.200 produits homéopathiques.
Pour trancher, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est appuyée sur un avis de la Haute autorité de santé (HAS) rendu fin juin. Cet organisme avait conclu que les produits homéopathiques n'avaient "pas démontré scientifiquement une efficacité suffisante pour justifier d'un remboursement".
Les médicaments génériques
Les patients refusant sans justification médicale les médicaments génériques proposés par leur pharmacien seront moins bien remboursés. En effet, désormais, il ne suffira plus que le médecin indique "non substituable" sur son ordonnance pour avoir le médicament avec marque (princeps) remboursé au maximum. Une raison médicale devra être mentionnée.
Moins de médicaments en libre accès en pharmacie
A compter du 15 janvier, plusieurs médicaments ne seront plus disponibles en libre-service en pharmacie. Cette mesure concerne les références contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.), ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : ceux à base d'ibuprofène (comme le Nurofen ou l'Advil) et l'aspirine. De même pour le Maxilase et les autres comprimés pour le mal de gorge bénin à base d'alpha-amylase, à cause de risques d'allergie parfois grave.
Les médicaments génériques
Les patients refusant sans justification médicale les médicaments génériques proposés par leur pharmacien seront moins bien remboursés. En effet, désormais, il ne suffira plus que le médecin indique "non substituable" sur son ordonnance pour avoir le médicament avec marque (princeps) remboursé au maximum. Une raison médicale devra être mentionnée.
Lunettes, prothèses dentaires et auditives
Mise en place du remboursement intégral de certaines lunettes et prothèses dentaires, diminution supplémentaire de 250 euros du reste à charge sur les aides auditives.
Défibrillateur obligatoire pour certains établissements
Le défibrillateur devient obligatoire pour les établissements recevant du public (ERP) de catégorie 1 à 3, c'est-à-dire ceux accueillant plus de 300 personnes.
Le BPA dans les tickets de caisse
Le bisphénol A, perturbateur endocrinien déjà interdit pour les contenants alimentaires, est banni des tickets de caisse, en application d'une décision européenne.
Alimentation
Le dioxyde de titane interdit
Confiseries, plats cuisinés, gâteaux... La mise sur le marché des denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane (E171 ou TiO2), additif controversé utilisé pour blanchir ou intensifier la brillance, est interdite. Cela ne concerne pas les médicaments ou les cosmétiques.
Environnement
La fin des cotons-tiges, assiettes et verres en plastique
Les cotons-tiges à usage domestique avec tige en plastique sont interdits à la vente, ainsi que les assiettes et verres jetables (vides) en plastique.
Distance de non-épandage
Autour des habitations, une distance minimale de non-épandage de produits phytosanitaires, comprise entre 5 et 20 mètres (selon les types de produits et de cultures), devra être respectée pour protéger la santé des riverains. Pour les parcelles déjà semées, cette mesure ne prendra effet qu'au 1er juillet.
Interdiction de deux nouveaux pesticides
Deux pesticides ayant le même mode d'action que les néonicotinoïdes, néfastes pour les abeilles, sont désormais interdits, selon un décret paru mardi au Journal officiel. Les deux substances concernées, la flupyradifurone et le sulfoxaflor, sont considérées comme des néonicotinoïdes de nouvelle génération, dont l'interdiction est prévue par la loi Egalim sur l'alimentation.
Le barème du malus auto renforcé
Du côté des automobiles, le barème du malus est renforcé pour les véhicules les plus émetteurs, en particulier les SUV. Le seuil de déclenchement du malus à l'achat est abaissé à 110 gCO2/km, contre 117 gCO2/km actuellement. Le malus maximum à l'achat d'un véhicule polluant passe pour sa part de 10.500 à 20.000 euros et les différents niveaux de malus sont globalement doublés voire triplés.
Prime pour les travaux de rénovation énergétique
Possibilité aux ménages modestes de bénéficier d'une prime versée par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) dès qu'ils engagent des travaux de rénovation énergétique et d'économie d'énergie pour leur logement.
Rennes bannit les terrasses chauffées
Au titre de la "transition écologique et environnementale", Rennes devient à partir du 1er janvier la première métropole en France à bannir les terrasses chauffées des bars et restaurants, une décision qui ne fait pas l'unanimité chez les clients et dans d'autres villes.
Avec AFP/Relaxnews
- AFP/Relaxnews