Passer dix minutes dans un environnement naturel abaisserait le stress
Des chercheurs américains ont montré que le fait de passer rien que dix minutes dans la nature permet d'alléger le stress et l'anxiété ressentis par les jeunes de 15 à 30 ans.
Une équipe de la Cornell University a passé en revue 14 études précédentes qui s'étaient intéressées aux effets du temps passé dans la nature sur les étudiants âgés de 15 à 30 ans. Ces recherches avaient été menées au Japon, en Suède et aux Etats-Unis. Elles avaient enregistré des temps de "traitement" (le nombre d'heures et de minutes passées dans la nature) et les changements du bien-être et de la santé mentale avant et après ces séances en extérieur. Elles avaient aussi évalué le bien-être mental des participants en fonction du temps passé en environnement urbain ou naturel. Leurs résultats, repris dans la revue Frontiers in Psychology, ont montré que le fait de passer entre dix et 50 minutes dans un environnement naturel semblait contribuer à une amélioration de l'humeur, de la concentration des étudiants et des marqueurs physiologiques du stress comme la tension et le rythme cardiaque.
10 minutes suffisent
"Les effets bénéfiques ne prennent pas longtemps à se faire ressentir -- on parle de 10 minutes passées dans un espace naturel", a commenté l'auteur Gen Meredith. "Nous pensons fermement que chaque étudiant, peu importe sa spécialité ou sa charge de travail, a une telle durée à sa disposition chaque jour, ou du moins quelques fois par semaine."
En ce qui concerne la limite maximale de 50 minutes pour apprécier les bienfaits du temps passé dans la nature, le co-auteur, Donald Rakow, a expliqué qu'"il n'y a pas de déclin après 50 minutes, mais plutôt que les bienfaits physiologiques et psychologiques rapportés ont tendance à plafonner après cette période."
Les chercheurs ont aussi trouvé que les étudiants peuvent simplement rester assis ou marcher dans un environnement naturel pour qu'il ait un effet positif sur leur santé.
En ce qui concerne la limite maximale de 50 minutes pour apprécier les bienfaits du temps passé dans la nature, le co-auteur, Donald Rakow, a expliqué qu'"il n'y a pas de déclin après 50 minutes, mais plutôt que les bienfaits physiologiques et psychologiques rapportés ont tendance à plafonner après cette période."
L'équipe précise que leurs résultats montrent que le fait de passer du temps dans la nature pourrait être "prescrit" comme une forme de traitement pour prévenir ou améliorer le stress, l'anxiété, la dépression et d'autres troubles de la santé mentale que ressentent les étudiants. La nouvelle méta-analyse suggère même la "dose" de traitement nécessaire pour produire un effet.
"Prescrire une dose peut légitimer les recommandations du médecin et fixer un but tangible", ajoute le professeur Meredith. "C'est différent de juste dire : 'sortez !' Il y a quelque chose de spécifique vers lequel l'étudiant peut tendre."