Confinement : l'amélioration de la qualité de l'air se confirme

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Confinement : l'amélioration de la qualité de l'air se confirme
© JOEL SAGET / AFP
Par AFP /Relaxnews publié le

Le confinement participe à une forte réduction de la pollution de l'air en Ile-de-France, du dioxyde d'azote et du CO2, mais dans une moindre mesure pour les particules fines, a fait savoir mardi Airparif, alors que la pollution de l'air est soupçonnée d'aggraver l'épidémie de coronavirus.

Entre le 17 mars et le 6 avril, le dioxyde d'azote, polluant local essentiellement émis par le trafic routier, a diminué de 20 à 35 %. "En bordure d'axe routier, cette diminution peut atteindre jusqu'à 50 % avec des niveaux observés habituellement dans les parcs", selon un communiqué. "Du jamais vu en quarante ans de mesure pour Airparif, avec une telle ampleur et autant de stations", souligne l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France. Les émissions de CO2, responsables du changement climatique, reculent aussi :  environ de 30 %, selon le communiqué. 

Les particules fines restent élevées

"L'impact du confinement est resté moins visible sur les particules (PM10 et PM2,5), avec des niveaux toujours soutenus certains jours", relève Airparif. Ces particules ne sont pas seulement liées à la circulation routière, mais aussi à l'agriculture et au chauffage. "Une météo printanière (...) a favorisé les réactions chimiques et la formation de particules" et ces particules ont également été transportées depuis d'autres régions, explique Airparif.

Le 28 mars, le seuil d'information aux particules a été constaté, pour les PM2,5, dont 6% imputables au trafic routier, 6% au chauffage au bois et 32% "aux particules inorganiques secondaires dont l'agriculture est un contributeur ".

"Avec des conditions de trafic normales, les niveaux qui ont été plus conséquents et plus problématiques du fait du rôle aggravant joué par la pollution de l'air dans l'épidémie de Covid-19", relève Airparif.

Le 28 mars, le seuil d'information aux particules a été constaté, pour les PM2,5, dont 6% imputables au trafic routier, 6% au chauffage au bois et 32% "aux particules inorganiques secondaires dont l'agriculture est un contributeur ".