L’excès d’aluminium augmenterait bien le risque d’Alzheimer

L'aluminium favorise l'Alzheimer
L’excès d’aluminium augmenterait bien le risque d’Alzheimer
Gerd Altmann de Pixabay
Par Justine Cerqueira publié le
Journaliste
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Le chercheur britannique Christopher Exley avertit déjà depuis plusieurs années sur les dangers d'une surexposition à l’aluminium. Sa nouvelle étude apporte davantage de précisions sur un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer au contact prolongé de ce matériau.

Dans son étude publiée le 13 janvier 2020 dans le Journal of Alzheimer’s disease, et récemment relayée par Science PostChristopher Exley, chimiste et professeur à l’Université de Keel au Royaume Uni, apporte de nouvelles preuves sur le fait que l’aluminium favorise le développement de la maladie d’Alzheimer, pour laquelle il n'existe pour le moment aucun traitement miracle.

Présence d’aluminium dans le tissu cérébral

Dans son étude publiée en 2014, Christopher Exley préconisait de limiter l’exposition des personnes à l’aluminium, en raison des dépôts dans le cerveau pouvant favoriser l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Dans cette nouvelle étude, le chercheur et son équipe ont découvert un taux important d’aluminium dans le cerveau des patients atteints de démence. Ils ont pu mettre en évidence une co-localisation avec la protéine bêta-amyloïde, ce qui favoriserait la survenue de la maladie.

La recherche s'est portée sur le tissu cérébral de donneurs vivant en Colombie, déjà atteints de la maladie d’Alzheimer familiale, c’est-à-dire qu’ils partageaient une mutation spécifique. Cette mutation engendre un niveau élevé de bêta-amyloïde mais aussi l'apparition de la maladie à un âge précoce.
Les résultats révèlent que 42 % des tissus sont considérés comme pathologiquement significatifs. La microscopie à fluorescence a permis d’observer que l’aluminium et la protéine bêta-amyloïde se concentraient dans les plaques séniles et parfois dans le système vasculaire cérébral. De plus, ces données ont été comparées avec ceux d’un groupe témoin de patients n’ayant pas d'atteinte neurologique. Le docteur explique qu’en l’absence d’aluminium, il n’y a pas de maladie.

Le corps élimine naturellement l’excédent d’aluminium sauf dans le cerveau, les os, les nerfs, le foie et les muscles. Si l’aluminium s’accumule jusqu’à atteindre un seuil de toxicité insupportable pour les neurones, il peut ainsi déclencher des maladies dégénératives.

La recherche s'est portée sur le tissu cérébral de donneurs vivant en Colombie, déjà atteints de la maladie d’Alzheimer familiale, c’est-à-dire qu’ils partageaient une mutation spécifique. Cette mutation engendre un niveau élevé de bêta-amyloïde mais aussi l'apparition de la maladie à un âge précoce.
Les résultats révèlent que 42 % des tissus sont considérés comme pathologiquement significatifs. La microscopie à fluorescence a permis d’observer que l’aluminium et la protéine bêta-amyloïde se concentraient dans les plaques séniles et parfois dans le système vasculaire cérébral. De plus, ces données ont été comparées avec ceux d’un groupe témoin de patients n’ayant pas d'atteinte neurologique. Le docteur explique qu’en l’absence d’aluminium, il n’y a pas de maladie.

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