Coronavirus : le masque obligatoire dès aujourd'hui dans les lieux clos
A vos masques, prêts, sortez ! Depuis ce lundi, le port du masque est obligatoire en France dans les lieux publics clos pour casser les signaux de reprise de l'épidémie.
Suite à l'annonce du Premier ministre Jean Castex la semaine dernère, le ministre de la Santé Olivier Véran l'a confirmé ce samedi : le masque est obligatoire dans les lieux clos.
Quels endroits sont concernés ?
"Cela concerne les commerces, établissements recevant du public, marchés couverts, banques... Gestes barrières et dépistage restent essentiels pour lutter efficacement contre le virus", a précisé Olivier Veran dans un tweet.
Le président Emmanuel Macron avait annoncé le 14 juillet que l'obligation de porter un masque entrerait en vigueur le 1er août, mais la date a été rapidement avancée face aux critiques des médecins qui alertent sur des "signaux faibles" de reprise de l'épidémie de Covid-19 et le relâchement des mesures barrière.
Le taux de reproduction effectif du virus supérieur à 1
Au niveau national, le taux de reproduction effectif du virus (ou "R effectif", basé sur les tests virologiques positifs) est repassé légèrement au-dessus de 1 depuis la première semaine de juillet, et se situe actuellement à environ 1,20, selon l'Agence nationale de santé publique.
Le président Emmanuel Macron avait annoncé le 14 juillet que l'obligation de porter un masque entrerait en vigueur le 1er août, mais la date a été rapidement avancée face aux critiques des médecins qui alertent sur des "signaux faibles" de reprise de l'épidémie de Covid-19 et le relâchement des mesures barrière.
Risque d'amende pour les récalcitrants
"Le non-respect de cette mesure pourrait être susceptible, comme c'est le cas dans les autres lieux où le port du masque est obligatoire, notamment les transports, d'une contravention de 4e classe", qui est assortie d'une amende forfaitaire de 135 euros, a précisé la (DGS) dans un texte transmis à l'AFP.
"La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire pour éviter un rebond épidémique", souligne-t-elle. "Cela dépend de nous", a d'ailleurs déclaré Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, au micro de BFMTV ce lundi 20 juillet.
Autre facteur qui justifie cette décision : les "incertitudes" sur la transmission du virus dans l'air.
Le sujet "a fait l'objet le 6 juillet d'une lettre à l'OMS signée par 239 scientifiques issus de 32 pays, qui ont notamment fait part de leurs observations sur la fréquence des contaminations et des clusters en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe", indique la DGS.