Exposition au cadmium : attention à la surconsommation des algues alimentaires
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de limiter la consommation d'algues alimentaires. La raison ? Elles pourraient augmenter l'exposition au cadmium, une substance jugée cancérogène pour la santé humaine.
Les algues alimentaires sont traditionnelement utilisées dans la cuisine japonaise, notamment pour des makis. Elles sont aussi consommées de plus en plus comme condiments pour agrémenter les plats. Mais leur surconsommation peut exposer à une forte dose de cadmium, élément classé cancérogène, mutagène et toxique pour la santé humaine alerte l'Anses.
"Les algues destinées à l’alimentation présentent, pour près d’un quart des échantillons analysés, des concentrations en cadmium supérieures à la teneur maximale de 0,5 milligramme par kilogramme fixée par le Conseil supérieur d’hygiène public de France (CSHPF)", explique l'agence dans un communiqué.
Imposer une concentration plus faible en cadmium
"Les quelques 250 analyses des prélèvements concernant des algues non transformées mettent en évidence des concentrations de cadmium dépassant, pour 26 % d’entre elles la valeur maximale", rapporte l'Anses. Elle préconise de fixer une concentration maximale en cadmium beaucoup moins élevée à raison de 0,35 milligramme par kilogramme de matière sèche dans les algues alimentaires. Selon l'Agence : "cette teneur permet d’assurer, dans 95 % des cas, le non dépassement de la dose journalière tolérable en cadmium".
Une substance dangereuse déjà présente dans notre environnement
L’Anses demande en parallèle de nouvelles expertises de la Commission européenne afin de définir des "recommandations de consommation plus précises" pour le consommateur. "Les contaminations au cadmium sont plus importantes pour les macro-algues brunes (comme le wakamé souvent consommé en salade) et rouges (à l’image du nori utilisé séché sous forme de feuille ou en tant qu’ingrédient dans les makis par exemple)", rappelle l'Agence. A consommer donc avec modération.
Imposer une concentration plus faible en cadmium
"Les quelques 250 analyses des prélèvements concernant des algues non transformées mettent en évidence des concentrations de cadmium dépassant, pour 26 % d’entre elles la valeur maximale", rapporte l'Anses. Elle préconise de fixer une concentration maximale en cadmium beaucoup moins élevée à raison de 0,35 milligramme par kilogramme de matière sèche dans les algues alimentaires. Selon l'Agence : "cette teneur permet d’assurer, dans 95 % des cas, le non dépassement de la dose journalière tolérable en cadmium".