Vivre sa transition zéro déchet sans culpabiliser
Lorsque l’on se lance dans une routine zéro déchet, il arrive de culpabiliser quand on consomme des produits générant des déchets. Et à force, cela peut vous décourager et risque même de vous faire abandonner cette nouvelle démarche. C’est tout à fait normal. Mais rassurez-vous, voici quelques conseils pour vous aider à ne pas culpabiliser et à continuer sereinement votre transition vers un mode de vie zéro déchet.
1. Le zéro déchet absolu, ça n’existe pas
Tout d’abord, dites-vous bien que le zéro déchet, ça n’existe pas ! Il s’agit d’un terme utopique, d’un idéal que l’on cherche à atteindre. En France, il est impossible de ne générer aucun déchet. Médicaments, documents en format papier de la part de certaines administrations… malgré tous les efforts possibles, vous générerez toujours des déchets. L’objectif n’est donc pas de les supprimer tous mais plutôt de les réduire. D’ailleurs, certaines personnes « extrémistes » dans le zéro déchet sont finalement revenues vers un mode de vie plus équilibré, mais si cela impliquait quelques déchets en plus.
2. Arrêter de se comparer
A l’heure où Internet et les réseaux sociaux sont omniprésents dans nos vies, il est très facile de nous comparer aux autres. Si vous passez du temps sur votre téléphone ou votre ordinateur, il y a de grandes chances que vous tombiez régulièrement sur des personnes affichant fièrement leur petit bocal contenant les déchets d’une année entière, sur des articles expliquant comment produire soi-même ses fruits et ses légumes, sur des photos de cuisine remplies de bocaux et sans un seul emballage jetable…
Sur les réseaux sociaux, on ne montre que ce que l’on a envie de montrer. Et ce n’est pas forcément toujours la réalité. Ensuite, chacun fait avec les moyens qu’il a. Certains gestes zéro déchet demandent un investissement financier, d’autres nécessitent du temps… Il faut adapter sa pratique à ce que l’on peut et ce que l’on veut faire. Cela ne sert donc à rien de culpabiliser à chaque fois que vous voyez quelqu’un faire mieux que vous. C’est à vous de trouver votre propre équilibre. Néanmoins, n’hésitez pas à vous inspirer ici et là pour mettre en pratique certains gestes qui vous semblent accessibles.
3. Regarder le chemin que l’on a parcouru
Lorsque l’on est en pleine transition zéro déchet, il n’est pas toujours facile de voir les effets de ce que l’on a mis en place. Plutôt que de regarder les déchets que vous produisez, concentrez-vous plutôt sur ceux que vous ne générez plus. La fréquence à laquelle vous jetez votre poubelle, la vitesse à laquelle se remplit votre bac à déchets recyclables… ce sont des petits indicateurs qui vous permettront d’observer vos progrès. De même, soyez fier de vous-même lorsque vous achetez un produit en vrac alors qu’avant, vous l’achetiez emballé. Cela vous permettra de positiver et vous motivera à continuer dans votre lancée.
4. Progresser à son rythme
Certains gestes zéro déchet sont faciles à instaurer, d’autres sont plus compliqués, voire peuvent paraître extrêmes. N’essayez pas de les mettre tous en place en même temps. Cela est impossible et vous découragerait. Piochez-en par ci par là, en commençant par ceux qui vous paraissent les plus accessibles, qui vous donnent envie ou qui vous inspirent. Achetez des bocaux, un compost, des ingrédients pour fabriquer ses produits ménagers… cela peut coûter cher et demande donc un certain investissement. Le mieux est donc de progresser en fonction de vos envies et de vos contraintes. Au fur à mesure, lorsque certains gestes seront totalement intégrés dans votre routine et que les frais seront amortis, vous pourrez en ajouter des nouveaux.
3. Regarder le chemin que l’on a parcouru
Lorsque l’on est en pleine transition zéro déchet, il n’est pas toujours facile de voir les effets de ce que l’on a mis en place. Plutôt que de regarder les déchets que vous produisez, concentrez-vous plutôt sur ceux que vous ne générez plus. La fréquence à laquelle vous jetez votre poubelle, la vitesse à laquelle se remplit votre bac à déchets recyclables… ce sont des petits indicateurs qui vous permettront d’observer vos progrès. De même, soyez fier de vous-même lorsque vous achetez un produit en vrac alors qu’avant, vous l’achetiez emballé. Cela vous permettra de positiver et vous motivera à continuer dans votre lancée.
5. Trouver l’alternative qui vous convient le mieux
Vous n’avez pas le temps de fabriquer vous-même vos produits ménagers ? Vous n’avez pas envie de cuisiner pour tous les repas ? Vous ne souhaitez pas faire 30 kilomètres pour aller acheter un produit en vrac ? C’est tout à fait compréhensible. Dans ces cas-là, réfléchissez à l’alternative qui vous convient le mieux. Vous pouvez acheter vos produits ménagers et vos produits d’hygiène en vrac, vous fournir en plats cuisinés chez votre traiteur en lui amenant vos contenants, faire vos courses en vrac sur internet… De la même façon, si certains produits sont disponibles uniquement avec des emballages, ne vous en privez pas mais réfléchissez plutôt à choisir l’emballage qui se recyclera le plus facilement (le verre en priorité, ensuite le carton puis le plastique).
6. Savoir lâcher prise de temps en temps
Vous avez oublié de prendre des contenants réutilisables pour faire vos courses ? Votre enfant vous réclame un gâteau emballé dans du plastique ? Vous êtes invité chez des proches qui ne sont pas du tout dans une démarche zéro déchet ? Ce genre de situation arrive souvent. Et si vous ne voulez pas craquer ni vous fâcher avec vos amis, il faut apprendre à lâcher prise.
Oublier un contenant, un tote bag ou sa gourde de sport, cela peut arriver. Ne vous privez pas pour autant et vous y penserez d’autant plus la prochaine fois. C’est de vos erreurs que vous apprendrez et que vous progresserez.
Si vous venez de commencer votre transition vers le zéro déchet, vos enfants, si vous en avez, ne comprendront pas pourquoi vous leur refusez quelque chose que vous acceptiez auparavant. N’hésitez pas à leur expliquer pourquoi et de temps en temps, acceptez de leur acheter des produits emballés. Peut-être que d’eux-mêmes, ils voudront passer au vrac. Enfin, ne refusez pas ce que vous proposent ou vous offrent vos proches parce qu’il y a des emballages. Le but n’est pas de se couper de toute vie sociale. Cependant, vous pouvez leur expliquer votre démarche. Peut-être que cela les intéressera et pourquoi pas, les motivera à s’y mettre à leur tour.