Endométriose : soulager les douleurs et symptômes grâce à la naturopathie
Si l’endométriose ne se guérit pas, il est possible de diminuer les douleurs, voire même de mettre la maladie en dormance en modifiant son mode de vie. On fait le point sur les solutions naturelles pour apaiser les symptômes et douleurs.
L’endométriose, une maladie gynécologique chronique
Depuis quelques années, l’endométriose sort de l’ombre notamment via la prise de parole de célébrités elles-mêmes touchées. Toutefois, la maladie reste méconnue, et les femmes se heurtent bien souvent à une errance médicale. Le délai diagnostique est en moyenne de sept à neuf ans. Pourtant, cette maladie touche environ une femme sur dix. Dans son livre Vivre avec l’endométriose autrement (Ed.éditions quintessence), Chris Martin-Passalacqua, qui a lancé en 2017 le Programme EndoCoaching en ligne, une plateforme de formation dédiée à l’accompagnement de l’endométriose, parle même d’une femme sur sept. Pour elle, il était temps que ce sujet soit abordé au grand jour ! Comme elle l’explique, chez elle, les règles étaient associées « à la souffrance et au repos forcé ». En effet, cette maladie se manifeste chez certaines femmes par des douleurs pelviennes invalidantes, ayant un impact majeur sur leur qualité de vie. En cause : la présence en dehors de la cavité utérine de tissus semblables à la muqueuse utérine. A chaque cycle menstruel, ceux-ci subissent l’influence des modifications hormonales.
Une maladie incurable
A ce jour, il n’existe pas de traitement pour soigner de la maladie. « La prise en charge et le suivi médical restent indispensables afin de surveiller qu’aucun organe fonctionnel n’est touché et éviter de futurs dysfonctionnements », explique Chris Martin-Passalacqua. « Le plus souvent, le traitement consiste à la prescription d’une pilule progestative pour limiter le taux d’œstrogènes ». Mais cela n’empêche pas la progression des lésions. Par ailleurs, chez certaines femmes, « la pilule entraîne des effets indésirables. Leur dernier recours alors : la chirurgie pour retirer les lésions. Certaines se font même retirer l’utérus, en ayant recours d’hystérectomie, quand les lésions sont trop invasives. Pour autant, elles ne guérissent pas, les symptômes peuvent continuer. J’ai été opérée 17 fois, avec une opération par an en moyenne ».
Dans son livre, Chris Martin-Passalacqua indique également que celles ayant une endométriose sont plus à risque de souffrir d’autres maladies. Parmi lesquelles : l’asthme, les cystites, les allergies, la fibromyalgie, ou les maladies auto-immunes.
Les « 3 engrais » de l’endométriose
Aujourd’hui, les causes précises de la maladie ne sont pas connues. Plusieurs facteurs (immunitaires, génétiques, environnementaux) sont suspectés de rentrer un jeu. Les théories concernant le déclenchement de la maladie sont également nombreuses (flux rétrograde -les règles qui remontent-, les cellules indifférenciées qui se transforment dans l’endomètre…). Toutefois, comme l’explique le diététicien-nutritionniste Fabien Piasco, auteur de Endométriose, approche naturelle (Ed. Medicatrix) et L’alimentation anti-endométriose (Ed. Testez), qui a passé en revue des centaines d’études sur le sujet, il y a 3 engrais dans l’endométriose qui font progresser la maladie et les cellules endométriosiques :
- L’inflammation. « L’endométriose est une maladie inflammatoire, qui crée de l’inflammation. Dans le même temps, plus il y a de cytokines inflammatoires dans l’organisme, plus l’endométriose va augmenter. » Un véritable cercle vicieux.
- Le stress oxydatif. « L’endométriose produit énormément de radicaux libres et le stress oxydatif fait augmenter la maladie. L’excès de radicaux libres dépasse la capacité antioxydante du corps, celui-ci ne peut plus faire face et cela crée des dommages. Cela est bien prouvé scientifiquement. »
- Les déséquilibres hormonaux et les perturbateurs endocriniens. « Dans les lésions de l’endométriose ou les endométriomes, on observe des déséquilibres hormonaux avec beaucoup trop d’œstrogènes dans ces tissus anormaux. Cet excès n’apparaît pas forcément dans le sang », précise l’expert. « On remarque aussi qu’il n’y a pas beaucoup de progestérone, ou une résistance à celle-ci ». L’exposition aux perturbateurs endocriniens suspectés de jouer un rôle dans la maladie peuvent aussi causer des problèmes d’infertilité et une fatigue chronique, en plus des douleurs explique Chris Martin-Passalacqua dans son ouvrage.
Heureusement, la naturopathie peut aider à mieux vivre la maladie, comme ce fut le cas pour l'auteure de Vivre avec l’endométriose autrement.
Endométriose : quels remèdes naturels en cas de crise ?
Pour les maux de ventre intenses, Chris Martin-Passalacqua conseille « la maxi bouillotte ». Dans l’idéal, elle doit être composée de graines de lin, et assez grande pour couvrir tout l’abdomen. Autre option : les huiles essentielles. Elles peuvent être utilisées en cas de douleurs abdominales. On peut alors se tourner vers l’huile essentielle de Basilic tropical. Mélangez 2-3 gouttes de l’HE à 2-3 gouttes d’huile végétale, puis massez le ventre en faisant des mouvements circulaires.
Huiles essentielles : lesquelles choisir en cas d’endométriose ?
Si elle peuvent être utilisées en cas de crise, les huiles essentielles sont aussi intéressantes au long court. En effet, dans son livre, Chris Martin-Passalacqua évoque les bienfaits de l’olfactothérapie grâce aux HE. Les molécules odorantes ont une action directe sur les systèmes nerveux central et endocrinien. « L’émotion du moment va directement influer sur la perception de l’odeur par le cerveau », indique-t-elle. Elle conseille de les diffuser 10 min matin, midi et soir. Attention : pas de diffusion en présence d’enfants de moins de 7 ans, de femmes enceintes ou de personnes épileptiques. Il est aussi possible d’utiliser un stick olfactif, que l’on peut respirer quand on en ressent le besoin.
Les huiles essentielles peuvent aussi servir à soulager les symptômes chroniques comme la fatigue. Les HE de Mandarine rouge, de Laurier noble, d’agrumes, notamment le citron, possèdent des propriétés régénérantes et tonifiantes.
Activité physique et médecines douces
Le stress étant générateur d’inflammation, il est important de lâcher prise, explique Chris Martin-Passalacqua. Le meilleur moyen pour y parvenir : prendre soin de soi. Cela passe notamment par la pratique d’une activité physique régulière. Cela agira aussi bien sur le mental que sur la douleur. Si à cause de celle-ci, certaines femmes peuvent se détourner du sport, il peut pourtant avoir des effets bénéfiques en libérant l’esprit et en apportant un bien-être physique. A travers son association endOF et son site internet, Cécile Douillard encourage les personnes souffrant de douleurs chroniques, notamment d’endométriose, à pratiquer une activité physique régulière. Mieux vaux choisir des activités douces comme le yoga ou la méditation par exemple. A ce propos, la Haute autorité de Santé recommande comme moyen de gestion non médicamenteux de l’endométriose, le yoga. Mais aussi l’acupuncture et l’ostéopathie. Trois pratiques ayant « montré une amélioration de la qualité de vie chez des patientes ayant des douleurs liées à l’endométriose », souligne l’organisation.
En matière de médecines douces, la sophrologie peut aussi être d’un grand secours.
Endométriose : l’alimentation, un vrai biais pour se sentir mieux
Le régime anti-inflammatoire
Les « 3 engrais » de l’endométriose cités par Fabien Piasco peuvent directement être modulés avec l’alimentation assure-t-il. Première étape, opter pour un régime anti-inflammatoire. Point également souligné par Chris Martin-Passalacqua.
« Si l’alimentation est bien construite, il est possible de réduire l’inflammation, parfois même de manière considérable », affirme le diététicien-nutritionniste. Ce régime va permettre de réduire l’inflammation et le stress oxydatif notamment grâce aux sources d’antioxydants comme les fruits et légumes colorés, notamment les fruits rouges. « Plusieurs études ont démontré que les fruits et les légumes sont associés à moins d’endométriose. » De même pour les oméga 3 que l’on retrouve dans les poissons gras (les sardines ou le saumon) et certaines huiles.
« Les plus grandes consommatrices d’oméga 3 à longue chaîne, EPA, DHA, ont un risque réduit de 22 % d’avoir de l’endométriose. De plus, un taux élevé d’EPA dans le sang est aussi associé un risque réduit de 82 % », indique Fabien Piasco. « Inversement, les oméga 6 sont pro-inflammatoires, particulièrement l’acide arachidonique, que l’on retrouve dans les graisses animales. Les femmes chez lesquelles on en retrouve davantage ont un stade d’endométriose plus avancé, corrélé à la gravité de la maladie. Dans le corps, cet oméga 6 se transforme en prostaglandines inflammatoires, notamment celle qui est spécifiquement impliquée dans l’endométriose : la PGE2. »
Éviter les perturbateurs endocriniens et rééquilibrer les désordres hormonaux
Pour contrer « le 3e engrais » de l’endométriose, à savoir les déséquilibres hormonaux et les perturbateurs endocriniens, il convient de privilégier les aliments bio. Mais cela ne suffit pas à limiter l’exposition aux pesticides et aux PE. « Il faut également éviter les PCB, les dioxines que l’on retrouve dans les graisses animales et les produits laitiers. De même pour les contenants alimentaires. Les canettes métalliques, les conserves métalliques et les plastiques contiennent des bisphénols. De plus, on retrouve des phtalates dans les contenants en plastique et dans le film étirable. Le revêtement PFOA des poêles, un gros perturbateur endocrinien, est également à proscrire », précise le spécialiste.
Attention à la cuisson des aliments
Pour la santé en générale, et davantage en cas de maladies inflammatoires, mieux vaut opter pour des cuissons douces. Cela permet notamment de rehausser les saveurs, de préserver les vitamines et de se préserver des molécules toxiques. « Lorsque l’on fait griller de la viande rouge, une pellicule, très appréciée des cuisiniers, se forme en surface, de même lors d’une cuisson au four ou lorsque l’on fait saisir la viande. Cette pellicule contient des xénoestrogènes (œstrogènes étrangers, ndlr) surpuissants. Ces perturbateurs endocriniens provoquent un vrai carnage au niveau hormonal », précise Fabien Piasco.
Consommer des fibres
Enfin, « il est possible de jouer sur les mécanismes hormonaux grâce à l’alimentation et moduler le taux d’œstrogènes de la patiente en lui demandant de consommer plus de fibres. Ceux-ci vont former une sorte d’amalgame dans l’intestin. Cela va permettre de diminuer le taux d’œstrogènes : ils ne seront pas réabsorbés par le cycle entéro-hépatique. Une partie des œstrogènes seront éliminés par le foie via la bile, les acides biliaires, du coup, ils seront éliminés à la selle ».
Le régime FODMAP
Ce régime serait aussi bénéfique. Dans ce ces, l’éviction concerne les glucides « fermentescibles ». Ces glucides fermentés par les bactéries du côlon provoquent des troubles digestifs. Ceux-ci accompagnent souvent les douleurs pelviennes.
Aucune étude n’a encore pris en compte tous les aspects alimentaires et leurs actions sur l’endométriose. « Toutefois, comme les spécialistes peuvent l’observer dans leur patientèle- ce qui est aussi le cas pour moi- ou encore dans les groupes de discussions, il est réellement possible de mettre la maladie en dormance, voire plus, en jouant sur les trois axes de la maladie en modifiant son alimentation. Les cas sont certes rares, mais chez certaines femmes, les lésions diminuent, disparaissent parfois. Le chirurgien peut l’observer à l’IRM ou encore sous cœlioscopie. Une régression est donc possible en jouant sur les 3 engrais des pathologies gynécologiques », indique l’expert.
Endométriose : les aliments à éviter
Les études ont montré un lien entre consommation de viande rouge et endométriose. C’est aussi le cas pour la charcuterie. Éliminer ces produits de l’alimentation permettra également de jouer sur la prévention d’autres maladies comme le cancer du côlon ou des affections cardio-vasculaires. « Il est également prouvé scientifiquement que les acides gras trans augmentent de 48 % le risque de maladie. De plus, les plus grandes consommatrices d’acides palmitiques, un acide gras saturé présent dans les graisses animales et l’huile de palme ont un risque augmenté de 52 % », affirme le spécialiste. « L’alcool est aussi corrélée à l’endométriose, d’autant plus qu’il fait augmenter les œstrogènes, donc ce n’est pas bon du tout ! », prévient l’expert. Il est également préférable de diminuer sa consommation de caféine.
Dans la mesure du possible, mieux vaut mettre en place un régime sans gluten et également sans produits laitiers. Non seulement, ils contiennent des dioxines, mais il est courant que les femmes atteintes d’endométriose soient sujettes aux allergies et aux intolérances alimentaires. « Elles sont souvent plus sensibles au lactose et à la protéine du lait, la caséine, qui crée des réactions immuno-inflammatoires », explique Fabien Piasco.
Endométriose : quid du soja ?
On lit ou l’on entend régulièrement que la consommation de soja est déconseillée chez les femmes atteintes d’endométriose. D’ailleurs, par précaution, certaines patientes l’éliminent d’emblée de leur alimentation. La raison ? Le soja contient des phytoœstrogènes, à qui l’on attribue souvent les mêmes effets que les œstrogènes. Il est alors logique de penser que ces phytoœstrogènes engendrent des effets œstrogéniques et augmentent l’inflammation.
Mais Fabien Piasco est moins tranché sur la question. Pour lui, la réponse est bien plus complexe. « Il y a une confusion entre les phytoœstrogènes et les vrais œstrogènes. Le soja possède une activité œstrogénique plus faible que les vrais œstrogènes. Cela peut être des milliers de fois moins forts. Ainsi, chez une femme ayant un excès d’œstrogènes, les phytoœstrogènes vont être des compétiteurs, ils vont prendre la place des œstrogènes et là, ils vont être bénéfiques. Au contraire, une femme qui a peu d’œstrogènes dans le corps, si elle consomme beaucoup de phytoœstrogènes, ceux-ci pourront remplacer les vrais œstrogènes qui manquaient. En réalité, la consommation de soja dépend du statut hormonal de la personne : si elle prend une pilule ou non, un traitement, si elle est ménopausée ou pas, car la maladie ne s’arrête pas forcément à la ménopause », précise le nutritionniste. « Dans ma patientèle, cela varie vraiment d’une femme à l’autre. Certaines vont mieux en consommant du soja, d’autres voient leurs douleurs s'intensifier. Pour certaines patientes, cela ne change rien. »
Des études sur le nourrisson et non chez la femme atteinte d'endométriose
« La controverse qui existe sur le lien entre soja et endométriose est due à des études ayant évalué cette consommation chez les nourrissons. Deux recherches ont en effet montré que lorsque le soja est consommé pendant la petite enfance, le risque d’endométriose et de douleurs de règles à l’âge adulte est plus important. Mais, dans la littérature ayant analysé la consommation de soja chez des femmes atteintes de la maladie, les résultats sont inverses. Au Japon, où l’on en consomme beaucoup, les femmes qui ont un taux de phytoœstrogènes plus important dans les urines, qui témoigne d’une consommation plus élevée et d’une assimilation du soja, ont une endométriose moins avancée que celles qui en consomment moins. Une autre étude iranienne a révélé que la consommation de phytoœstrogènes de toutes sortes est associée à un risque réduit d’endométriose. Il en est de même avec des recherches sur la souris. Seule une publication, qui consistait à injecter des doses massives de phytoœstrogènes, a montré que cela augmentait la maladie.
Les pouvoirs des plantes contre l’endométriose
« Il faut savoir que le le soja contient 3 grands phytoœstrogènes avec des activités œstrogéniques différentes. La daidzéine est celui qui a une activité la plus faible. Une étude a montré que les femmes qui en prenaient voyaient leurs symptômes diminuer. Il y a aussi plusieurs études pré-cliniques qui ont montré que certains phytoœstrogènes faisaient régresser l’endométriose : le kudzu, une plante à phytoœstrogènes, la sauge chinoise, une plante chinoise, l’extrait de houblon... », explique l’expert.
La phytothérapie peut être utilisée en complément pour limiter les dommages de la maladie. « Plusieurs plantes ont une influence favorable sur l’endométriose, et pour certaines, les effets ont été prouvés scientifiquement », indique Fabien Piasco. « C’est notamment le cas de l’Achillée millefeuille, l’ail noir, l’argousier, l'artemisia (l’armoise), le safran. Par ailleurs, la curcumine issue du curcuma est également très intéressante. Le spécialiste évoque aussi la grande camomille, la griffe du chat, le ginseng, le millepertuis, l’ortie, resvératrol issu du raisin noir, la viorne, ou encore les extraits de crucifères les extraits de brocolis notamment : glucoraphanine, sulforaphane et DIM (diindolylmethane). Le romarin « est une superbe plante aromatique pour ses effets sur le foie et contre les douleurs de règles », souligne le spécialiste.
Sans oublier les extraits de thé vert epigallo-catechine-gallate (EGCG) qui ont une action bénéfique. Chris Martin-Passalacqua souligne de son côté qu’il est important de choisir les plantes pour couvrir l’excès d’œstrogènes et le stress oxydatif, l’inflammation, l’hémorragie. Elle recommande notamment de consommer 3 à 4 tasses par jour de tisane de feuilles de framboisier (sauf en cas de grossesse) qui favorise un bon équilibre hormonal.
Quelles épices privilégier en cas d’endométriose ?
Parmi les épices recommandées, on choisira la cannelle pour ses effets sur le tube digestif et ses effets contre les douleurs de règles. Le gingembre est bénéfique contre les troubles digestifs et possède une action anti-inflammatoire.
En revanche, il faut éviter les épices fortes comme « le poivre et le piment qui augmentent la porosité intestinale ».
Probiotiques et homéopathie
En matière de probiotiques, « la souche Lactobacillus gasseri est une souche probiotique qui a été largement étudiée dans l'endométriose ainsi que dans l'intestin irritable et les douleurs de règles », relève Fabien Piasco.
Concernant « l’homéopathie, une étude ayant évalué l’impact d’œstrogènes en homéopathie a montré qu’ils permettaient de diminuer les douleurs pelviennes et de réduire les dysménorrhée, règles douloureuses ndlr ».
Les cannabis médical, une solution naturelle prometteuse contre l’endométriose ?
Une étude espagnole publiée en janvier 2020 a mis en évidence les bienfaits du cannabis thérapeutique sur la maladie. « Nos résultats montrent que le THC limite le développement et les symptômes de l'endométriose dans un modèle expérimental et soulignent l'intérêt de mener d'autres recherches pour assurer la sécurité et les effets bénéfiques de ce traitement chez les femmes atteintes d'endométriose », a expliqué Alejandra Escudero-Lara, chercheuse principale de l’étude.
- Interview Fabien Piasco
- Interview Chris Martin-Passalacqua
- Vivre avec l’endométriose autrement (Ed. Quintessence)
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