Santé : cette boisson pourrait bien soulager l'inflammation
Et si le jus d’orange permettait de réduire l’inflammation et les effets du stress oxydatif ? C’est ce que suggère une étude publiée dans la revue "Advances in Nutrition".
Naturel et riche en vitamines, le jus d’orange fait partie des boissons préférées des Français. 27 litres : c’est la consommation par habitant et par an ! Et ce breuvage aurait d’autres vertus. En effet, une étude publiée dans la revue Advances in Nutrition suggère que le jus d'orange 100% pourrait lutter contre l'inflammation. Ce mécanisme naturel de protection et de réparation de l’organisme est source de douleur. Un processus qui entraîne aussi une réaction chimique oxydative de l'organisme : le stress oxydatif (l'agression des cellules par des radicaux libres).
Le jus d'orange pour contrer l'inflammation et le stress oxydatif
Pour être efficace, le jus d’orange doit être "frais, pur, entier, naturel ou non à base de concentré". On le préférera également bio et sans ajout de sucre bien évidemment ! En s'appuyant sur de précédentes recherches, les scientifiques ont également confirmé les conclusions d’une ancienne étude qui révélait les effets bénéfiques de l'hespéridine (principal composé bioactif présent dans les oranges et le jus d'orange à 100 %) sur la tension artérielle et la pression pulsée chez les personnes légèrement hypertendues.
La baisse des marqueurs d'inflammation et de stress oxydatif
Les scientifiques détaillent dans leur étude le mécanisme permettant au jus d'orange 100% de lutter contre l'inflammation et le stress oxydatif. Plusieurs marqueurs tels que l'interleukine 6 pour l'inflammation, chez les adultes en bonne santé et à haut risque, sont réduits par l'hespéridine. Cet élément agit également sur certains marqueurs du stress oxydatif.
Des bienfaits à confirmer
"Les principales limites de cette étude sont le faible nombre d'articles faisant état de chaque marqueur d'inflammation ou de stress oxydatif, la petite taille des échantillons parmi les études incluses". Les chercheurs conscients du manque de données poussées sur la question, estiment que d'autres recherches sont nécessaires pour confirmer leur résultat.