Covid 19, autres virus et nutrithérapie : les bons choix alimentaires pour se prémunir des maladies

Covid 19 et alimentation
Covid 19 et alimentation
Pixabay
Par Charlotte Vierne publié le
Journaliste indépendante
1333 lectures

Et si contre la COVID, les aliments étaient de véritables aides de prévention ? Alors que la pandémie de COVID-19 a fait, à date, près de 6 millions de victimes dans le monde, la France, qui vient de lever ses restrictions, connaît depuis plusieurs semaines une recrudescence de l’épidémie. Dès lors, comment se protéger en boostant notre immunité ? Pour le docteur Jean-Paul Curtay, pionnier et expert en nutrithérapie, cette pratique offre des leviers d’action efficaces contre la pandémie.

A l’heure du rebond épidémique, chez les personnes vaccinées ou non, comment se prémunir de la COVID ? Pour le médecin de renommée mondiale Jean-Paul Curtay, qui a introduit en France la première consultation de micronutrition, nous pouvons incontestablement prévenir cette menace grâce à notre alimentation. Selon lui, la nutrithérapie nous permet en effet de nous protéger de virus tels que la COVID-19, ceci grâce à trois principaux leviers :

  • "l’optimisation de ce que nous mangeons ;
  • l’utilisation pharmacologique des aliments ou de leurs principes actifs (acides aminés, minéraux, acides gras mais aussi phyto-nutriments tels que les polyphénols) ;
  • et enfin le diagnostic et la correction des déficits et des surcharges en vitamines, minéraux et autres principes actifs."

Optimiser notre alimentation

Peste porcine, grippe aviaire, Ebola et même virus tel que le VIH : l’ensemble de ces pandémies sont des zoonoses (infections se transmettant des animaux vertébrés à l’homme). Et la Covid-19 pourrait également en être une selon les données actuelles.

Ces maladies trouvent leur origine dans des infractions sur le monde sauvage qui nous sont entièrement imputables selon notre spécialiste. "Au lieu de respecter le territoire des animaux sauvages, l’homme, en pratiquant la déforestation et l’élevage industriel intensif, permet la concentration des animaux près des humains, ce qui constitue le cocktail détonnant de la fabrique des épidémies". En effet, l’animal constitue un réservoir de virus et de bactéries antibiorésistantes susceptibles de tuer des dizaines de millions de personnes. A cet égard, et "alors que 89 % des viandes contiennent une multitude de virus et de bactéries, lesquelles sont à 61 % antibiorésistantes, elles constituent l’aliment le plus pollué et le plus infecté". De ce point de vue et en tant que consommateur, nous disposons de différents leviers d’action. Pour Jean-Paul Curtay, « consommer moins de viande, équivaut indéniablement à plus de santé." 
Car, seules certaines catégories de la population (celles carencées en fer) ont en réalité réellement intérêt à manger des protéines animales : pour tous les autres, les végétaux (en particulier les protéines complètes telles que le soja, le chia, et le quinoa) ou les céréales bio sans gluten associées à des légumineuses (lentilles, haricots, pois, fèves) et, même éventuellement le blanc d’œuf (la protéine animale la plus souhaitable en terme de bénéfice/risque), nous offrent des protéines aussi complètes que la viande ; cette dernière "n’ayant pour le médecin français aucun intérêt particulier sur le plan protéique". Pire encore : "l’ensemble des études démontrent que plus on mange de viande, plus le risque de surpoids, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’Alzheimer et de Parkinson est élevé !", des maladies pour beaucoup identifiées dans la liste des comorbidités incriminées dans les cas graves de la COVID-19.

Consommer moins de viande est donc important pour une bonne santé globale. Mais il faut aussi la choisir de qualité, de préférence bio. L’élevage en plein air et le label rouge constituent selon l’expert une première garantie contre le risque de contamination. Autre précepte, "ne pas trop manger et pratiquer le jeûne intermittent en dînant végétarien, léger et tôt le soir (autour de 19h) et en sautant le petit déjeuner le lendemain matin". Pour le spécialiste, des telles habitudes préviennent l’inflammation et forment un rempart supplémentaire contre les infections. Et, si les virus peuvent toucher tout le monde, "les principales victimes des épidémies sont les personnes âgées ou celles présentant un déficit en défenses immunitaires telles que les personnes obèses", souligne Jean-Paul Curtay. Pour le médecin, "l’être humain creuse donc sa tombe avec ses dents", d’autant que le fait de trop manger entraîne une augmentation du stress oxydatif et de la vitesse du vieillissement.

Ces maladies trouvent leur origine dans des infractions sur le monde sauvage qui nous sont entièrement imputables selon notre spécialiste. "Au lieu de respecter le territoire des animaux sauvages, l’homme, en pratiquant la déforestation et l’élevage industriel intensif, permet la concentration des animaux près des humains, ce qui constitue le cocktail détonnant de la fabrique des épidémies". En effet, l’animal constitue un réservoir de virus et de bactéries antibiorésistantes susceptibles de tuer des dizaines de millions de personnes. A cet égard, et "alors que 89 % des viandes contiennent une multitude de virus et de bactéries, lesquelles sont à 61 % antibiorésistantes, elles constituent l’aliment le plus pollué et le plus infecté". De ce point de vue et en tant que consommateur, nous disposons de différents leviers d’action. Pour Jean-Paul Curtay, « consommer moins de viande, équivaut indéniablement à plus de santé." 
Car, seules certaines catégories de la population (celles carencées en fer) ont en réalité réellement intérêt à manger des protéines animales : pour tous les autres, les végétaux (en particulier les protéines complètes telles que le soja, le chia, et le quinoa) ou les céréales bio sans gluten associées à des légumineuses (lentilles, haricots, pois, fèves) et, même éventuellement le blanc d’œuf (la protéine animale la plus souhaitable en terme de bénéfice/risque), nous offrent des protéines aussi complètes que la viande ; cette dernière "n’ayant pour le médecin français aucun intérêt particulier sur le plan protéique". Pire encore : "l’ensemble des études démontrent que plus on mange de viande, plus le risque de surpoids, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’Alzheimer et de Parkinson est élevé !", des maladies pour beaucoup identifiées dans la liste des comorbidités incriminées dans les cas graves de la COVID-19.

User et abuser des betteraves, des oignons, de l’huile d’olive vierge, du curcuma, du gingembre, des pommes bio avec la peau, des amandes entières (ou sous forme du purée), de chocolat noir à 74 % de cacao sont autant de moyens efficaces de se prévenir contre les différentes infections. Particulièrement riches en polyphénols (une famille de molécules organiques très répandue dans le monde végétal et responsables, entre autres, de l'arôme et de la couleur des végétaux tels que la catéchine du thé vert ou la curcumine du curcuma par exemple), les "végétaux, explique Jean-Paul Curtay, sont des messagers de défense face à toutes les formes de stress (infectieux, oxydatif ou encore hydrique)". Ils permettent, en ce sens, de déclencher des gènes de protection, d’augmenter l’énergie de survie en multipliant les mitochondries (organites des cellules eucaryotiques, siège de la respiration tissulaire) mais aussi d’évacuer les toxiques en augmentant la dépollution. Au final, ils permettent d’augmenter les défenses immunitaires, de mieux réparer l’ADN et d’éliminer les protéines pathogènes inflammatoires (ce qu’on appelle l’autophagie (un mécanisme physiologique, intracellulaire, de protection et de recyclage d'éléments cellulaires, très importante dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer). "C’est donc un système SOS de survie qui se met en place, quand nous mangeons ces produits !"

Des produits à choisir de préférences bio, les pesticides étant immunodépresseurs. Et une révolution de l’assiette est d’autant plus efficace qu’elle s’accompagne d’une pratique régulière de l’activité physique et d’une optimisation du sommeil - les opérations de maintenance et de réparation du corps se déroulant principalement la nuit.

Le diagnostic et la correction des déficits et des surcharges

Outre les aliments que nous consommons, de nombreuses carences peuvent favoriser notre sensibilité aux virus. En ce sens, le Docteur Curtay recommande dans un article publié sur son site lanutritherapie.fr deux types de supplémentation :

En prévention

  • Un complexe à visée quotidienne comprenant du zinc citrate (ou picolinate). Le plus à jour actuellement, qui inclut 100 mg de Coenzyme Q10, puissant dynamisant de la production énergétique et antioxydant : Physiomance Multide 3 à 4 gélules par jour.
  • Du magnésium (à la fois pour optimiser l’énergie, réduire les passages intra-cellulaires de fer et compléter l’éventail de principes anti-inflammatoires). Le plus dosé sur le marché : 300 mg de magnésium-élément par sachet sous forme intégrale de glycérophosphate : Magdyn 1 sachet 2 à 3 fois par jour.
  • Vitamine D : le mieux est de demander un dosage plasmatique afin d’optimiser le taux circulant entre 50 et 60 ng/ml. A défaut : 3000 à 4000 UI/j au dîner avec des graisses.
  • Vitamine C : 125 mg toutes les 3 heures chez la personne tout venant, toutes les 2 h ou toutes les heures en fonction de la vulnérabilité (250 mg possibles en fin de repas).
  • En dehors des situations de pandémie/épidémie : à l’entrée de l’hiver par cure de 10 à 15 jours, à répéter en fonction de la situation sur le tableau des immuno-dépressions Physiomance Nutristim 1 sachet/j (7,5g de glutamine et les principes actifs immuno-nutritionnels synergiques).

En situation d’épidémie/pandémie

  • Physiomance Nutristim 1 sachet en continu chez la personne tout venant, 2 sachets par jour chez les immuno-déprimés
  • En cas d’inflammation et d’autres facteurs de risques (cardiovasculaires, respiratoires, diabète…), compléter les apports alimentaires en polyphénols par un complexe comme Flavodyn 1 à 2 doses le matin (éviter les polyphénols le soir, trop dynamisants)
  • Si vaccination, il est fondamental de remonter le zinc, les vitamines E et B6, donc faire précéder autant que faire se peut la vaccination d’une supplémentation quotidienne comme Physiomance Multi 4 gélules (on pourrait exceptionnellement en cas de délai court donner 6 gélules par jour).
  • En cas de contact avec des personnes infectées ou de test positif, viser les posologies hautes du protocole de prévention.

Compléments en cas de Covid déclaré 

  • Le complément à usage quotidien doit être suspendu pour ne pas que le zinc ne profite à une prolifération bactérienne en cas de surinfection. Il pourra être repris une semaine après la fin de l’infection. 
  • Physiomance Nutristim (forme sans zinc) de 3 à 4 sachets par jour en fonction de la vulnérabilité du patient et de la sévérité des symptômes (mais voir ci dessous la discussion sur le Paradoxe du Zinc).
  • Vitamine C 125 mg toutes les heures, 250 mg en fin de repas.
  • Magdyn 3 sachets/j
  • Flavodyn 2 à 4 doses/j en fonction de la vulnérabilité, de l’inflammation, de la sévérité.
  • En plus de l’huile à 33 % d’oméga 3, de 3 à 6 capsules d’huile de poisson en fonction de l’inflammation et des risques cardiovasculaires, en particulier thrombo-emboliques (complétée par le curcuma, l’ail, éventuellement les antioxydants et le coenzyme Q10).
  • Aodyn, complexe antioxydant, de 1 à 4 doses, en fonction de la sévérité, de l’inflammation, des risques cardiovasculaires (contient entre autres NAC 200 mg, 111 mg d’acide alpha-lipoïque, 30 mg de vitamine E, 10 mg de lycopène par dose)
  • Coenzyme Q10 de 200 mg à 2400 mg en fonction de la sévérité (il contribue à la fois à l’énergétique, à la résistance à la détresse respiratoire et à la neuroprotection) – dose à réduire en cas de risque de saignement
  • Probiotiques 10 à 30 milliards d’UFC/j