Le soutien-gorge et le cancer du sein : info ou intox ?

Le soutien-gorge est-il dangereux pour la santé des seins ?

Plusieurs ouvrages scandent la dangerosité des soutiens-gorge et leur implication dans le cancer du sein. Certaines études démontrent que les femmes qui ne portent pas de pareils sous-vêtements sont moins à risque de développer un cancer du sein. Selon elles, cette lingerie comprimerait la circulation lymphatique et serait responsable de la croissance des cellules cancéreuses. Cependant, toutes ses affirmations sont démontées les unes après les autres par les scientifiques. Le soutien-gorge n’est ni responsable ni impliqué directement dans l’apparition du cancer du sein. Néanmoins, il n’est pas non plus un sous-vêtement anodin et ne comporte pas que des bienfaits. Longtemps compressif, il a été un véritable outil de torture pour les femmes contraintes de le porter.

Comment le soutien-gorge est-il arrivé dans nos armoires ?

D’abord, le soutien-gorge est une étoffe rouge pour soutenir et empêcher de voir les seins qui ballottent sous le corsage des femmes. Ensuite, il devient une bandelette qui comprime la poitrine pour empêcher sa croissance. Le soutien-gorge tel qu’on le connaît arrive dans les années 1900 pour devenir un véritable sous-vêtement de bien-être. Il évolue avec le temps, rehausse la poitrine, passe du lin à la microfibre et oscille entre dentelles et invisibilité. L’icône de la corseterie est cependant brûlée sur la place publique en tant que véritable symbole de la liberté de la femme en 1968. Il sera banni de certains tiroirs à lingerie comme signe d’indépendance et de révolte face à la soumission. Il est toutefois confectionné avec minutie dans toutes les grandes maisons de lingerie pour apporter aux femmes à la fois confort et séduction. Alors pourquoi la polémique subsiste-t-elle ?

Et si la solution résidait dans le choix du soutien-gorge ?

Même si le soutien-gorge n’est pas identifié explicitement comme le responsable des cancers du sein, il est possible qu’il crée un risque. Pour éviter tout inconfort et tout problème de santé, il est important de choisir un soutien-gorge adapté à sa morphologie et à la bonne taille. Il faut veiller à la taille du bonnet, à la qualité du tissu, que ce soit du coton ou du nylon, et à la dimension du tour de dos. 

La taille du soutien-gorge

Avec le temps, la taille du soutien-gorge peut changer. Une prise de poids, une activité sportive, une grossesse ou tout autre évènement peut être responsable d’un changement de taille. Pour connaître votre taille de soutien-gorge, vous devez mesurer votre tour de dos et votre tour de poitrine.

Et si la solution résidait dans le choix du soutien-gorge ?

Même si le soutien-gorge n’est pas identifié explicitement comme le responsable des cancers du sein, il est possible qu’il crée un risque. Pour éviter tout inconfort et tout problème de santé, il est important de choisir un soutien-gorge adapté à sa morphologie et à la bonne taille. Il faut veiller à la taille du bonnet, à la qualité du tissu, que ce soit du coton ou du nylon, et à la dimension du tour de dos. 

Les armatures ne sont-elles pas les véritables responsables ?

Si l’on choisit un soutien-gorge avec les conseils de professionnels, où réside alors le danger d’en porter un ? Rien ne prouve qu’un soutien-gorge bien adapté à la poitrine révèle un risque pour la santé. Contrairement à ce que de nombreuses femmes peuvent penser, les armatures n’empêchent pas les seins de tomber et ce serait même l’inverse. Une poitrine libérée de ses armatures voit généralement sa musculature se renforcer. Les armatures bloquent la circulation lymphatique et empêchent ainsi la libération des toxines. Bien qu’elles ne causent pas directement le cancer du sein, elles ne témoignent d’aucun bienfait au corps. Elles existent pour répondre à cette image sexiste des idéaux féminins malheureusement ridicules. Alors pourquoi continuer à porter des soutiens-gorge à armatures si ce n’est pas bénéfique à votre confort ?

La matière de notre lingerie est-elle aussi mise en cause ?

Celles qui ont véritablement mis en danger la santé des seins sont aussi toutes les matières nées de formules chimiques. Tantôt anti-odeurs, tantôt antibactériens, les soutiens-gorge offrent aux femmes des formules de confort mensongères. Ces matières non naturelles augmentent le risque de voir apparaître des irritations ou d’autres problèmes de peau. Celles qui ont d’ailleurs souffert d’un cancer du sein préfèrent choisir une lingerie en coton plutôt qu’en nylon pour avoir un meilleur ressenti à même la peau. Et si le confort passait enfin avant les standards utopiques de beauté ?

Faut-il se passer ou non de son soutien-gorge ?

Le choix de se débarrasser ou non de son soutien-gorge n’appartient qu’aux femmes. Elles seules sont à même de prendre la décision. Il n’est pas toujours évident de laisser tomber sa lingerie pour sortir. Certaines femmes n’arrivent pas encore à se délester de leur soutien-gorge. Mais pourquoi demander un choix aussi drastique alors qu’il existe des alternatives comme le soutien-gorge sans armatures ou le slow bra. La mode évolue et s’adapte aux tendances actuelles qui permettent aux femmes de se libérer des images de magazines. Le soutien-gorge sans armatures ou la simple brassière en coton prend place dans les mœurs et devient une lingerie aussi féminine et sexy que confortable et non néfaste pour la santé. Contrairement à la lingerie avec armatures, ces derniers ne modifient pas la forme de la poitrine et subliment malgré tout ce qui est. Le confort est une priorité sans pour autant mettre de côté la mise en valeur de vos formes pour vous rendre séduisante.

Ce qu’il est essentiel à retenir, c’est que votre soutien-gorge ne doit en aucun cas être une source d’inconfort. Veillez à bien le choisir et même à vous faire guider pour qu’il épouse parfaitement votre poitrine sans émettre une seule pression. Que vous fassiez le choix de porter un soutien-gorge ou de laisser votre poitrine libre, c’est avant tout votre décision et il est temps que toutes les femmes fassent ce choix en toute liberté !