No bra : les soutien-gorges n'ont plus vraiment la cote
Le soutien-gorge va-t-il disparaître des penderies ? La tendance “ No Bra”, popularisée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #NoBraChallenge en 2018, s’accentue depuis le confinement. Pour se sentir plus à l’aise ou par conviction féministe, elles sont de plus en plus nombreuses à déconfiner leur poitrine. Zoom sur ce phénomène.
Le soutien-gorge a moins la cote : le nombre de femmes qui boudent “le corset du XXème siècle” a doublé depuis le confinement : 7% contre 3% chez les 18 ans et plus, avant l’épidémie du coronavirus, selon un sondage Ifop réalisé en juin 2020. Chez les jeunes femmes de moins de 25 ans, ce chiffre atteint 18%.
Libérer son corps
Pour certaines, le fait de rester à la maison, loin du regard des autres, a permis une libération du corps. Exit la poitrine comprimée par des armatures ou balconnets. Vive le confort. Pour d’autres, les plus jeunes, la démarche a pris une tournure militante : laisser tomber cet accessoire de lingerie, c’est avant tout dénoncer l’hypersexualisation du corps de la femme et les diktats de la société.
Inventé en 1889 par une ouvrière féministe Herminie Cadolle pour libérer la femme du corset serré, le soutif est en ligne de mire déjà depuis 2012. La campagne “Free The Nipple” ("Libérez le téton"), revendiquant l’assimilation la nudité du torse féminin à celle du torse masculin, voit le jour. A l’époque, la chanteuse Miley Cyrus, les mannequins Cara Delevingne et Bella Hadid, la photographe Petra Collins, l'actrice et réalisatrice Lena Dunham ou encore l’actrice Jennifer Aniston épousent le mouvement en s’affichant dans des tenues laissant apparaître les tétons.
Le hashtag #NoBraChallenge devient viral
En 2018, les stars Kim Kardashian, Rihanna, Lady Gaga et les actrices américaines Jennifer Lawrence, Sharon Stone, Alyssa Milano viennent grossir les rangs du mouvement “No Bra”, devenant, elles aussi, les ambassadrices du retour au naturel. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #NoBraChallenge devient viral. Les pages Facebook et Instagram dédiées se multiplient.
Inventé en 1889 par une ouvrière féministe Herminie Cadolle pour libérer la femme du corset serré, le soutif est en ligne de mire déjà depuis 2012. La campagne “Free The Nipple” ("Libérez le téton"), revendiquant l’assimilation la nudité du torse féminin à celle du torse masculin, voit le jour. A l’époque, la chanteuse Miley Cyrus, les mannequins Cara Delevingne et Bella Hadid, la photographe Petra Collins, l'actrice et réalisatrice Lena Dunham ou encore l’actrice Jennifer Aniston épousent le mouvement en s’affichant dans des tenues laissant apparaître les tétons.
Des nouveaux modèles de soutien-gorges
Porter ou non un soutien-gorge reste donc un choix individuel. Les marques ont bien saisi ces arguments et ont innové en lançant des soutien-gorges plus confortables: triangles sans armatures, brassières, matières seconde peau ( satin, stretch, etc..), soutien-gorges sans bretelles etc.
Côté santé, aucun travaux scientifiques ne valident pour le moment l’utilité du port ou le non-port du soutien-gorge. Selon une étude réalisée début 2000 par un médecin du sport français, Jean-Denis Bouillon, auprès de 300 femmes, il faudrait, après l’abandon du soutien-gorge, un an pour que le sein se réadapte aux nouvelles conditions, à la pesanteur et aux activités sportives.
“No Bra", nouvelle habitude ou effet de mode, l’avenir, hors confinement, le dira.