L’hiver perdure : explications et conséquences
À la suite d’un week-end de Pâques frissonnant, on s’interroge sur ce froid qui perdure et ne semble pas partir. Le printemps est-il réellement en marche ?
L’hiver s’éternise
La météo actuelle en France annonce un temps assez ensoleillé, mais froid. Les dix premiers jours de printemps ont été les plus froids jamais enregistrés.
En début de semaine, des températures négatives ont été relevées dans de nombreuses villes du Nord et de l’est de la France. Nous sommes toujours en hiver ! Les météorologues annoncent même du gel pour la fin de la semaine, notamment en région parisienne.
Vos écharpes et bonnets ne sont pas prêts d’être rangés : Météo France annonce que cette fraicheur n’est pas prête de partir. En effet, même si la météo est une science inexacte sur le long terme, les spécialistes ne détectent aucun signal de chaleur pour le moment.
En début de semaine, des températures négatives ont été relevées dans de nombreuses villes du Nord et de l’est de la France. Nous sommes toujours en hiver ! Les météorologues annoncent même du gel pour la fin de la semaine, notamment en région parisienne.
Une telle situation n’a jamais été constatée auparavant. Est-ce pour autant un dérèglement climatique ? Non, disent les spécialistes. Certes, des vagues de froid ce sont déjà manifestées en mars ou avril, mais toutes de manière exceptionnelle et brève. La seule solution reste donc d’être patient et d’attendre les beaux jours, qui vont bien finir par arriver.
Michel Daloz, spécialiste du climat chez météo France, explique à nos confrères de LCI : « le froid continue de venir par l’est de l’Europe et le doux est rejeté en Méditerranée par les pluies ». L’explication est logique, en plus d’être technique. L’immense masse d’air froid qui vient de Pologne et d’Ukraine reste au sol (contrairement à l’air chaud qui monte). Cette masse ne bouge pas, car les vents sont peu présents. Avant d’enlever sa doudoune, il va falloir attendre que les vents reviennent, car il commande tout.
Un été très chaud en perspective
Pour certains prévisionnistes comme Laurent Cabrol, journaliste météo sur Europe 1, la météo que nous subissons actuellement n’a rien d’étonnant, cependant, elle est peut être annonciatrice d’un été chaud. Information à mettre au conditionnel.
Dans tous les cas, les spécialistes sont d’accord pour dire qu’il faut attendre mi-avril pour être sûr (à 60%) de retrouver des températures de saison. L’air chaud qui se trouve actuellement au-dessus de nos têtes est en train de grignoter cette masse qui nous plombe le moral. Rendez-vous entre le 12 et 15 avril prochain pour faire le point.
Rédaction : Mathieu Doutreligne