[dossier] Le bien-être décrypté par les scientifiques
Le stress fait malheureusement partie intégrante de notre quotidien, qu’il soit le résultat de l’équation métro boulot dodo ou des pensées négatives qui polluent notre cerveau. Le bien-être est indispensable pour vivre une vie heureuse et saine. Même s’il semble parfois difficile à atteindre, il suffit de laisser de côté quelques mauvaises habitudes et de se concentrer sur les aspects positifs d’une situation afin d’être plus zen au quotidien.
Le bonheur à portée de main
Dans la liste des pays les plus heureux, la France n’atteint que la soixante deuxième place, contre le Danemark, qui obtient la première place du podium. Serions nous plus mal lottis ou simplement plus grincheux ? Une étude menée par le professeur Ruut Vennhoven à l’université Erasme de Rotterdam est à l’origine d’une base de données mondiale du Bonheur. Elle regroupe tous les facteurs qui font qu’on est heureux ou non (il faut bien sûr garder en tête qu’il est difficile de catégoriser le bonheur tant il est propre à chacun), et si on appliquait quelques uns de ces conseils pour améliorer notre bien être au quotidien ?
L’un des premier constat de cette étude, c’est que pour être heureux, il faut être actif ! Alors plutôt que de rester prostré devant la télévision des heures durant, on se bouge. Et c’est valable au travail comme dans la vie privée. Bien sûr, crouler sous le boulot n’est pas une source de bien-être, mais avoir l’esprit occupé à des tâches intéressantes est bénéfique, et vous en tirerez une grande satisfaction une fois qu’elles seront accomplies.
Avis aux coeurs d’artichauts, il semblerait que les personnes au sein d’une relation à long terme soient plus heureuses que celles qui papillonnent... Être bien entouré et sortir régulièrement font aussi partie des ingrédients de la recette du bonheur. Toujours d’après cette étude, les individus qui consomment de l’alcool avec modération ont tendance à être plus heureux que ceux qui n’en consomment pas du tout (avec modération, on le répète).
Le bonheur semble aussi être inversement proportionnel au temps de transport quotidien pour relier son domicile au lieu de travail, même si le salaire augmente, un paramètre à prendre en compte pour améliorer sa qualité de vie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on est moins heureux lorsqu’on a des enfants, mais cette tendance s’inverse lorsque ces derniers grandissent et quittent la maison...
Arrêter d’être négatif
Avez-vous remarqué à quel point on a tendance à se focaliser sur le négatif en oubliant tous les aspects positifs de notre vie ? Si vous vous sentez concerné par cette question, ne vous en faites pas, c’est une réaction humaine parfaitement normale, dont les origines remontent à l’époque des cromagnons.
En effet, nous avons été conçu avec la capacité de repérer les circonstances et les conséquences négatives afin de mieux réagir pour les éviter. C’est ce qui a permis à nos ancêtres les plus malins d’échapper aux attaques des prédateurs. Ce penchant pour négativité est donc un phénomène propre à l’humanité, et même s’il est aujourd’hui rare d’avoir à fuir un animal appâté par la chair humaine, il subsiste dans de nombreuses situations.
Alors lorsque vous vivez une situation désagréable telle qu’une dispute ou un bilan annuel au travail, essayez de prendre du recul et de ne pas vous laisser aveugler par le côté négatif de la chose. Les chercheurs ont démontré qu’un évènement négatif pèse 3 fois plus lourd sur le psychisme qu’un événement positif. Alors pour éviter de se sentir envahit par une vague de stress incontrôlable, on apprend à se libérer du “négativisme”.
Première étape ? On se déconnecte un jour ou deux. L’information en continue est une formidable avancée, mais on ingurgite souvent trop de nouvelles négatives qui nous plombent le moral. Entre les catastrophes naturelles, les accidents, la crise et les faits divers sanglants, pas facile de rester positif. On apprend à ne pas surestimer les menaces qui nous entourent. Oui il existe bel et bien des probabilités pour qu’il nous arrive un malheur une fois la porte de la maison franchie (même pas besoin de la franchir en fait), mais elle est très faible et il est inutile de s'en inquiéter.
N’hésitez pas non plus à fêter vos petites victoires personnelles, même si elles vous paraissent insignifiantes : alors qu’une information négative est directement ancrée dans notre cerveau, une information positive met elle 5 à 20 secondes à être assimilée. Raison de plus pour ressasser les bons moments !
La chanson la plus relaxante du monde
Et pour que vous atteignez le summum du bien-être, voici la chanson la plus relaxante du monde, preuve scientifique à l’appui. Elle sera plus efficace qu’un massage décontractant et 11% plus apaisante qu’une chanson d’Adele ou de Coldplay. Les chercheurs recommandent même de ne pas l’écouter en voiture, au risque de s’endormir... On vous laisse juger :
Rédaction : Justine Chrisment