Cadeaux de Noël : Le grand déballage
Entre les cartons d’emballage de jouets et le papier cadeau froissé, le lendemain de Noël est le jour le plus chargé de l’année pour la collecte des ordures ménagères. Voici trois astuces pour réduire considérablement ses déchets.
Des cadeaux dématérialisés
Traditionnellement, un beau cadeau, c’est d’abord une belle boite. Et les industriels l’ont bien compris. Coque plastique, attaches métalliques, emballage carton sur lequel on rajoute une couche de papier cadeau sans oublier le ruban adhésif et le bolduc, l’emballage représente un quart du poids réel du cadeau. Un volume conséquent qui double notre production quotidienne de déchets et encombre rapidement nos poubelles.
Il est temps de bousculer nos habitudes et de se tourner vers des cadeaux dématérialisés qui conjugueront utilité, plaisir et respect de l’environnement : cartes cadeaux de magasin, abonnements sportif, places de concerts ou de spectacles, séances de massage, cours de cuisine, la liste est longue.
A savoir, les coffrets cadeaux très tendances ont désormais leurs équivalents Bio. Déclinés sur les thèmes de la beauté, du bien-être ou des loisirs, ils proposent une sélection de prestations éco-responsables, dans une boite en bois réutilisable.
Emballer différemment
Le papier cadeau participe à la magie de Noël et il n’est pas concevable que les enfants n’aient aucun paquet à déballer ? S’il n’est pas possible de s’en passer totalement, on peut en revanche utiliser d’autres matériaux tels que le papier kraft ou le papier journal, des morceaux de tissu, une boite à biscuits métallique, il suffit de faire jouer son imagination. Le bolduc sera remplacé par du raffia ou de la ficelle, 100% naturels et réutilisables.
A savoir, les coffrets cadeaux très tendances ont désormais leurs équivalents Bio. Déclinés sur les thèmes de la beauté, du bien-être ou des loisirs, ils proposent une sélection de prestations éco-responsables, dans une boite en bois réutilisable.
Éviter les piles
La grande majorité des jouets fonctionnent avec des piles, parfois simplement pour actionner un gyrophare sur une petite voiture ou une lumière dans une maison de poupée. Un constat regrettable lorsque l’on sait que l’énergie fournie par une pile est 36 fois plus onéreuse que celle fournit par une prise de courant. D’autre part, la fabrication des piles nécessite des matières premières non renouvelables et fortement toxiques. Cadmium, manganèse, plomb, nickel, mercure, peuvent s’avérer néfastes pour l’environnement s’ils ne sont pas recycler comme il se doit. Il est plus responsable de privilégier des jouets plus simples ou d’opter pour des piles rechargeables.
Rédaction : Chrystelle Camier