La Lutherie Urbaine transforme nos déchets en instruments de musique
Le projet loufoque de Jean-Louis Mechali: utiliser nos déchets pour créer des instruments insolites, et démocratiser l’accès à la pratique de la musique.
Encombrants, indésirables, indégradables, la Lutherie Urbaine débarrasse les rues de Bagnolet pour créer des instruments de musique. L’idée? A grands coups de marteaux, d’adhésif et surtout d’imagination, obtenir un instrument susceptible d’être joué .
Le projet est né en 1999 de la volonté de Jean-Louis Mechali, passionné de musique, de rentre accessible la pratique de la musique aux enfants du quartier, qui n’ont pas tous la possibilité de s’acheter un instrument.
Alors, pourquoi ne pas réutiliser les objets dont plus personne ne veut? D’une vieille baignoire il fait une contrebasse, de morceaux de tuyau un instrument à vent, et à force d’assembler, de désassembler, de découper et de modeler ces “déchets”, les luthiers urbains, “urbs” pour les intimes, obtiennent des machines à musique uniques, qui sonnent vraiment.
Avec une bone dose d’imagination et beaucoup de bricolage, Jean-Louis Mechali a fait de son projet une réussite. Aujourd’hui nombreux sont les débrouillards mélomanes qui frappent à la porte de la lutherie pour fabriquer et jouer de leur propre instrument.
Depuis Octobre, la Lutherie Urbaine a même poussé les portes du conservatoire “Erik Satie” de Bagnolet, pour mettre à l’honneur et faire connaître cette formation musicale écolo.
La Lutherie urbaine, en plus de développer la créativité et pousser à l’expérimentation, a fait de la musique une activité sociale et écologique
Depuis Octobre, la Lutherie Urbaine a même poussé les portes du conservatoire “Erik Satie” de Bagnolet, pour mettre à l’honneur et faire connaître cette formation musicale écolo.
La Lutherie urbaine, en plus de développer la créativité et pousser à l’expérimentation, a fait de la musique une activité sociale et écologique