Crème solaire : responsable d’un important dérèglement de l’écosystème sous-marin

Fond marin détérioté
Crème solaire : responsable d’un important dérèglement de l’écosystème sous-marin
Par Mathieu Doutreligne publié le
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Si elle nous protège efficacement des UV et nous permet de profiter des rayons du soleil tout en nous évitant un vieillissement prématuré de la peau voir le cancer, la crème solaire est également responsable d’un important dérèglement de l’écosystème sous-marin. Méconnue dans les années 80, la crème solaire est aujourd’hui l’élément indispensable de l’été. Les recommandations des professionnels de santé ont porté leurs fruits. Désormais les français n’hésitent plus à se tartiner d’écran total de la tête aux pieds.

Et pourtant, de récentes études prouvent que la crème solaire n’est pas notre meilleure alliée santé.

La crème solaire pollue les océans

Des chercheurs espagnols ont découvert que les crèmes solaires représentaient un véritable fléau pour la flore sous-marine.

Chaque année, ce sont 25 000 tonnes de crème solaire qui sont diffusées dans l’océan par les vacanciers. Sur ces 25 000 tonnes, 4000 se déposent sur les massifs coralliens qui meurent en 48 heures.

En cause, le dioxyde titanium (TiO2), composant essentiel de la crème solaire, qui est une molécule reflétant et dispersant les rayons du soleil. Cependant, c’est également un oxydant très actif qui est utilisé dans les stations d'épuration.

Chaque année, ce sont 25 000 tonnes de crème solaire qui sont diffusées dans l’océan par les vacanciers. Sur ces 25 000 tonnes, 4000 se déposent sur les massifs coralliens qui meurent en 48 heures.

Cette étude a également révélée la présence importante de nutriments dans la crème solaire, notamment des phosphates et de l’ammonium, qui contribuent à la prolifération de mauvaises algues et menacent ainsi l'équilibre de l'écosystème sous-marin.

Des perturbateurs endocriniens dans la crème solaire

Les filtres de synthèse, agents actifs de la crème solaire, sont issus de la pétrochimie et à ce titre, sont potentiellement des perturbateurs endocriniens qui peuvent à moyen terme, occasionner des dysfonctionnements des glandes hormonales plus ou moins importantes.

D’autre part, le dioxyde de titanium, principal actif contre les rayons UV, est classé cancérigène possible par le Centre International de recherche sur le Cancer (CIRC). L’utilisation de la crème solaire sur les jeunes enfants apparaît donc problématique.

A la différence des crèmes solaires classiques, les crèmes solaires bio sont essentiellement composées de filtres minéraux tels que l'oxyde de zinc, qui ne pénètre pas la peau et ne présente pas de dangers pour l’environnement.

Or, l’oxyde de zinc reflète les rayons du soleil au même titre que son homologue de synthèse le dioxyde de titanium. A indice de protection solaire (IP) similaire, les crèmes solaires bio protègent donc aussi bien la peau que les crèmes solaires classiques.

Enfin, comme tout cosmétique labellisé « Ecocert » ou « Cosmebio », les crèmes solaires sont garanties à 95 % d’ingrédients naturels, sans parabens, sans parfums et sans conservateurs de synthèse.

Rédaction : Chrystelle Camier
Source : Planetoscope.com


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