France : la qualité de l'eau s'améliore malgré une répartition inégale
La Direction générale de la Santé a publié son rapport sur la qualité de l'eau en France. Les résultats soulignent une amélioration.
Avec plus de 12 millions d’analyses chaque année, l’eau du robinet est la denrée la plus contrôlée en France. Mardi 14 octobre, la Direction générale de la Santé publie un rapport portant sur la qualité de l’eau du robinet dans l’Hexagone à partir de données récoltées sur l’année 2012.
Selon les analysées basées sur des critères microbiologiques, physico-chimiques ou radiologiques, l’eau distribuée sur le territoire français serait globalement de bonne qualité. Mais des disparités subsistent.
De plus en plus de Français auraient accès à de l’eau de qualité selon les données collectées par l’Agence régionale de santé (ARS). En 2012, 96,7 % d’entre eux étaient alimentés par une eau respectueuse des normes microbiologiques, contre 91,2 % en 2000. 95 % avaient accès à une eau conforme en termes de pesticides, contre 91 % en 2003. Et plus de 99 % des foyers étaient approvisionnés avec une eau respectant les limites fixées pour les nitrates, contre 16 % de moins en 2010.
Si ces chiffres traduisent une amélioration globale de la distribution d’une eau de qualité en France, ils témoignent ausis de certaines irrégularités. Les eaux présentant encore une qualité insuffisante sur le plan microbiologique concernent principalement des zones rurales alimentées par de petites unités de distribution ou des zones de montagne. Les eaux présentant des taux de résidus de pesticides trop élevés concernent elles aussi le milieu rural.
De plus en plus de Français auraient accès à de l’eau de qualité selon les données collectées par l’Agence régionale de santé (ARS). En 2012, 96,7 % d’entre eux étaient alimentés par une eau respectueuse des normes microbiologiques, contre 91,2 % en 2000. 95 % avaient accès à une eau conforme en termes de pesticides, contre 91 % en 2003. Et plus de 99 % des foyers étaient approvisionnés avec une eau respectant les limites fixées pour les nitrates, contre 16 % de moins en 2010.
Au-delà de ces améliorations, la mise en place d’une politique préventive est nécessaire. Et la protection de l’eau doit passer par une diminution du recours aux produits phytosanitaires en agriculture. D’autant que les cultures intensives et l’usage de pesticides seraient à l’origine de 63 % des pollutions qui rendent l’eau non-conforme sur le territoire français selon un rapport de l’UFC - Que Choisir ? publié en février dernier.