Une autorité européenne refuse d’admettre le caractère cancérogène du Roundup
Un récent rapport vient contredire une étude du début d’année au sujet de l’impact de l’utilisation du Round up. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), tout rapprochement entre l’herbicide glyphosate et le risque de cancer est à écarter, dans son rapport paru jeudi 12 Novembre.
L’année 2015 a débuté par une annonce choc, relayée par la secrétaire d’Etat de l’environnement, en avril dernier. La dangerosité de l’emploi du round up de Monsanto était en passe d’être reconnue. Un récent rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments réfute ces dires.
Le Roundup mis à mal
En mars 2015, L’agence international de la recherche sur le cancer (Irca) et l’OMS déclare alors le round up de Monsanto ou herbicide glyphosate comme “cancérigène probable ou possible”. La ministre de l’écologie fait part de son intention de stimuler les recherches sur des produits herbicides en substitution au round up et de l’interdire à la vente dès janvier 2016. L’OMS a signalé un nombre de cancer de prostate, poumon et sang supérieur chez les agriculteurs exposés à cet herbicide.
La difficulté d’évaluer l’impact des pesticides vient du caractère volatile de cet élément. On trouve cet herbicide dans les airs, l’eau, le sol, les arbres. Et à des doses variables.
En mars 2015, L’agence international de la recherche sur le cancer (Irca) et l’OMS déclare alors le round up de Monsanto ou herbicide glyphosate comme “cancérigène probable ou possible”. La ministre de l’écologie fait part de son intention de stimuler les recherches sur des produits herbicides en substitution au round up et de l’interdire à la vente dès janvier 2016. L’OMS a signalé un nombre de cancer de prostate, poumon et sang supérieur chez les agriculteurs exposés à cet herbicide.
Le rapport de l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) a jugé « improbable » le risque cancérogène du glyphosate, élément actif du Roundup de Monsanto. Ce rapport servira d’outil d’aide à la Commission européenne dont le but est d’établir une liste des substances actives chimiques autorisées au sein de l’U.E. En parallèle, les États membres sont tenus de relever le contenu des herbicides présents pour chaque pesticide.
Le groupe d’examen composé de scientifiques et divers représentants d’organe d’évaluation des risques certifie que cette molécule herbicide “n’endommage pas l’ADN”. Un seuil d’exposition au glyphosate vient également d’être instauré et fixé à 0.5 mg par kg de poids corporel. “Nous allons examiner attentivement l’étude et les conclusions de l’EFSA. Nous avons jusqu’à juin prochain pour prendre une décision, en consultation avec les tats membres”, a réagi un porte-parole de la Commission européenne lors d’un point presse.
L’herbicide qu’on ne saurait voir
En Argentine, une étude des universitaires de Plate du 16 octobre 2015 a révélé l’existence de glyphosate dans les tampons et serviettes hygiéniques. La dose insérée seraient minimes selon les industriels.
Rappelons actuellement, rien n’oblige les fabricants de tampons et serviettes hygiéniques à afficher la composition de ces produits. Une pétition en ligne depuis plusieurs mois vise à faire pression sur le groupe Tampax afin d’être informé de la constitution de ces produits intimes.