Maladie de Lyme : attention à vos balades en forêt cet été
Les beaux jours sont propices aux pique-niques, aux randonnées et aux promenades. Nous voilà en tenue courte et légère dans les sous-bois et les chemins de campagne. Restons prudents car les tiques, parfois porteur de la maladie de Lymes, s’y cachent. Voici 5 réflexes à adopter pour s’en protéger.
Promenades, pique-niques, randonnées, course à pied, l’été est propice aux activités de plein air. Mais, l’hiver a été doux et les tiques ont fait leur apparition plus tôt cette année. Le nombre de personne piquées est en recrudescence et celles contaminées par la maladie de Lyme aussi. En cause, une bactérie (Borrelia burgdorferi) transmise par les morsures de tiques. Trop méconnue, cette maladie infectieuse fait l’objet d’une vaste polémique en France car 27 000 nouveaux cas de maladie sont diagnostiqués chaque année et son diagnostic est difficile à établir. Pour vous protéger, adoptez ces 5 bons réflexes.
Ces bestioles, de la famille des acariens, ont la fâcheuse habitude de venir s’accrocher sur les vêtements, grimper le long des jambes et se loger dans les poils de nos animaux.
1. Couvrez-vous avant de partir
Le risque d’infection est maximal du printemps à l’automne (entre mai et septembre). Lorsque vous vous promenez l’été en forêt, le long de routes forestières, dans les bocages, dans les hautes herbes, couvrez-vous. Les tiques vivent essentiellement au sol ou sur les branches basses : la protection de vos jambes doit donc être une priorité. Portez des vêtements longs (couvrant les bras et les jambes), clairs et unis (pour mieux repérer les bêtes) ainsi que des chaussettes et des chaussures fermées. Si vous pique-niquez, munissez-vous d’une couverture ou d’une nappe pour éviter le contact direct avec le sol.
2. Appliquez un répulsif naturel
Utilisez des répulsifs naturels, biologiques et écologiques pour repousser les tiques. Les marques bio Care Plus et Aries proposent des anti-tiques naturels. Sinon, fabriquez votre propre répulsif naturel avec seulement trois ingrédients:
1. Couvrez-vous avant de partir
Le risque d’infection est maximal du printemps à l’automne (entre mai et septembre). Lorsque vous vous promenez l’été en forêt, le long de routes forestières, dans les bocages, dans les hautes herbes, couvrez-vous. Les tiques vivent essentiellement au sol ou sur les branches basses : la protection de vos jambes doit donc être une priorité. Portez des vêtements longs (couvrant les bras et les jambes), clairs et unis (pour mieux repérer les bêtes) ainsi que des chaussettes et des chaussures fermées. Si vous pique-niquez, munissez-vous d’une couverture ou d’une nappe pour éviter le contact direct avec le sol.
4. En cas de piqûre, le tire-tique
Si vous découvrez une tique sur votre corps, retirez-la immédiatement. Plus vite elle est ôtée, moins on a de chance d’être contaminé. Utilisez un tire-tique acheté en pharmacie ou en dernier recours, une pince à épiler. N’utilisez pas vos doigts qui pourraient ôter le corps mais laisser la tête sous la peau et risquer d’y laisser d’autre bactéries.
Attrapez la tique au plus près de la peau et tirez-la en la faisant pivoter et en veillant à ce que la totalité de la bête soit extraite. Veillez à ce que la tête soit bien ôtée car c’est par sa salive qu’elle transmet la bactérie. Désinfectez la plaie à l’aide d’un antiseptique.
5. Surveillez les symptômes
Dans le cas où vous vous seriez fait mordre, restez à l’affût d’éventuels symptômes. Plus la tique est restée sous votre peau, plus le risque de contamination est important. En dessous de 6h, le risque est quasi nul et au-delà de 24h, beaucoup plus important. Dans près d’un cas sur deux, le premier signe est un érythème migrant, c'est-à-dire une tâche rouge qui s’étend autour de la piqûre sur 3 à 5 cm. Celui-ci peut apparaître entre trois et trente jours après la morsure. Mais l’infection peut aussi rester endormie pendant des années et se réveiller lors d’une baisse des défenses immunitaires ou d’un choc psychologique.
Après l’érythème, les symptômes suivants sont alors multiples et très handicapants : fatigue chronique, troubles neurologiques (paralysie, atteintes des nerfs, méningite), douleurs et réduction de la mobilité articulaires (coude, genou..), musculaires et dans certains cas, des troubles cardiologiques (syncope, palpitations…) et ophtalmologiques. Dans ce cas, il faut absolument avoir recours à un traitement antibiotiques sur plusieurs mois pour limiter la progression de la maladie et les risques de rechute. Aucun vaccin n'existe à ce jour.