Un garde-manger solidaire pour lutter contre le gaspillage alimentaire
Il y a quelques mois, un garde-manger solidaire a fait son apparition dans le XIIème arrondissement de Paris. Une initiative de l’association Cap ou pas cap ? qui renforce la solidarité et lutte contre le gaspillage alimentaire.
Pour l’association Cap ou pas cap ?, les habitants sont les acteurs principaux du changement. Elle met donc en place une carte interactive des alternatives citoyennes qui recense tous les projets ambitieux d’Ile-de-France. Elle est aussi à l’origine de projets comme ce garde-manger solidaire du XIIe arrondissement qui permet de déposer ou de prendre librement et gratuitement de la nourriture.
Favoriser la solidarité locale
“Aider sans différenciation, sans stigmatisation, en toute simplicité”. C’est l’objectif premier de l’association Cap ou pas cap ?. Le garde-manger consiste à récolter des denrées non périssables, des bouteilles et des palettes de fruits et légumes. Les commerçants peuvent déposer leurs invendus et les particuliers leur excès de nourriture à l'approche de leur départ en vacances. Les personnes dans le besoin peut venir s’y approvisionner, sans obligation de réciprocité.
3 boîtes sont en libre-service et divisent les denrées alimentaires par genre : l'épicerie (céréales, conserves...) avec un casier à bouteilles (lait, eau, jus d'orange…), les fruits et légumes et la boulangerie. Chacun peut venir librement déposer ou prendre des produits sans contrepartie et à toute heure de la journée. “La seule question à se poser est : est-ce que j’en ai vraiment besoin ?”. Pour réalimenter ce garde-manger solidaire en invendus alimentaires, un partenariat a d’ailleurs été conclu avec les magasins biologiques Les Nouveaux Robinsons.
Un projet écologique et solidaire
À l'origine le garde-manger solidaire était une “boîte à don” où chacun pouvait y prendre et déposer des objets. Le succès de cette “Give-Box” a poussé ses créateurs à développer un autre système d’échange solidaire.
“Ces alternatives citoyennes nous montrent que chacun de nous peut participer à la construction d’une société plus humaine, plus écologique et plus solidaire.”
Situé à côté du centre social de la rue Charenton, ce garde-manger ne permet pas encore de tirer des constats positifs ou négatifs. “Nous avons ensemble fait l’observation que lorsque nous déposons quelque chose, cela part rapidement, et c’est pour le moment le seul constat que nous avons fait” conclut Clément Helary, chargé de communication de l’association. Prochain objectif : répandre le garde-manger solidaire dans les autres centres sociaux de la capitale.