Paupiette : le site qui permet de partager un bon repas entre séniors et étudiants
Permettre aux étudiants de bien se nourrir et aux personnes âgées de ne pas rester isolées, c’est la volonté de Paupiette: une plateforme qui invite les étudiants à déjeuner chez leurs aînés.
Partagé entre leur emploi du temps chargé et leur éventuel job étudiant, les étudiants manquent souvent de temps et même d’argent pour se nourrir correctement. De leurs côtés, les retraités sont parfois en manque de compagnie. Pour remédier aux problèmes d’isolement et de précarité mais surtout pour tisser du lien entre génération, Enora Goulard, une jeune entrepreneuse de 18 ans a lancé Paupiette.
Un repas convivial, sain et peu coûteux
Le système est simple : le sénior renseigne ses critères (menus, nombre de convives, date du déjeuner) sur le site internet. La mise en relation est validée par l’un des coordinateurs de la plateforme. Les étudiants n’ont plus qu’à se rendre au domicile de l’hôte. En avril dernier, Françoise, une retraitée, a pu partager ses framboises au mascarpone et son confit de canard en sauce accompagné de ses pommes de terre avec 4 étudiants. Elle s’est rendue sur Paupiette pour y proposer son menu. Les étudiants intéressés se sont simplement fait connaître.
Pour inciter les étudiants à opter pour des repas sains et conviviaux plutôt que la “malbouffe”, Paupiette a défini des prix fixes défiant toute concurrence : 4€ pour un plat, 5€ pour un plat et une entrée ou un dessert et une formule entrée-plat-dessert pour la modique somme de 7€. Mais surtout, un repas fait avec amour !
Tisser des liens entre générations
Plutôt que de se tourner vers des repas peu appétissants des cantines universitaires ou des repas sur le pouce, Paupiette propose aux étudiants un bon repas, sain et équilibré. Elle leur permet à la fois de bien manger et de faire plaisir aux séniors qui leur préparent le déjeuner.
Le but de Paupiette, c’est aussi de créer un lien entre deux générations qui, autour d’un repas, en apprennent l’une de l’autre. Les mairies et les associations soutiennent cette démarche et tendent à faire connaître l'initiative aux personnes qui n'ont pas forcément accès à Internet. L’initiative a déjà séduit les habitants de Quimper et de Bordeaux. Elle arrivera très bientôt à Paris.