N’hésitez plus à demander votre doggy-bag au restaurant !
Même au resto, vous pourrez repartir avec vos restes ! Un amendement voté en ce sens dimanche dernier, à l'Assemblée, prévoit la mise à place obligatoire progressive des doggy-bags pour lutter contre le gaspillage alimentaire...
La mise à disposition de doggy-bags, des contenants permettant aux clients de restaurants de repartir avec les restes de leur repas, sera rendue progressivement obligatoire pour lutter contre le gaspillage, en vertu d'un amendement voté dimanche dernier à l'Assemblée.
"C'est génial, une telle avancée va faire date", a salué dans l'hémicycle le député LREM du Maine-et-Loire Mathieu Orphelin, co-signataire de la mesure, louant la mise en place, "enfin", d'un "outil intéressant pour lutter contre le gaspillage alimentaire".
L'auteure de l'amendement Bérangère Abba (LREM, Haute-Marne), a, elle, défendu "le fruit d'un travail de construction" entre députés lors de l'examen du projet de loi agriculture et alimentation.
Une obligation dès le 1er juillet 2021
La mesure, à laquelle ne s'est pas opposé le gouvernement, si elle va au bout du parcours législatif, n'instaurera l'obligation pour les restaurateurs de proposer ces contenants qu'au 1er juillet 2021. Par ailleurs, les offres à volonté et les bouteilles consignées sont exclues du dispositif. Plusieurs députés LR ont émis des réserves sur "un effet de mode", sans percevoir les avantages de cette pratique.
"Ça entraîne des contraintes et un coût", a estimé l'élu du Cantal, Vincent Descoeurs (LR). Les contenants ne coûtent que "quelques centimes", a répondu Mme Abba, mais le député de l'opposition s'est également inquiété du matériau des contenants et de leurs conséquences sur l'environnement.
"Je pense que c'est une fausse bonne idée, mais après tout on peut l'essayer", a lâché le député UDI-Agir-Indépendants Thierry Benoit, ironisant sur "quelque chose qui fait un petit peu de mousse" dans l'opinion, mais appelant à revenir "les pieds sur terre".
"Ça entraîne des contraintes et un coût", a estimé l'élu du Cantal, Vincent Descoeurs (LR). Les contenants ne coûtent que "quelques centimes", a répondu Mme Abba, mais le député de l'opposition s'est également inquiété du matériau des contenants et de leurs conséquences sur l'environnement.