Café : le nouvel allié santé ?

Café : le nouvel allié santé ?
Café : le nouvel allié santé ?
Par Cécilia Ouibrahim publié le
Journaliste
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Selon une étude publiée au début du mois, le café, boisson aux effets stimulants longtemps décriés, pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé et augmenterait ainsi l’espérance de vie. Explications.

Longtemps perçu comme un stimulant et excitant, le café serait, en réalité, un allié santé pour vivre plus longtemps. C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue médicale JAMA, qui vante les bienfaits de cette boisson stimulante. Prenez-en de la graine !

Une étude corsée

Pour mener à bien leur enquête, les scientifiques se sont penchés sur une base de données médicales déjà existante : l’UK Biobank. Celle-ci comprend notamment des informations concernant le mode de vie de plus de 9 millions de Britanniques suivis entre 2006 et 2016.  Les chercheurs se sont ainsi intéressés à plus de 500.000 individus, âgés de 38 à 72 ans, pendant dix ans. A partir de ces données, les chercheurs sont parvenus à distinguer les grands consommateurs de café (6 à 7 tasses de café par jour). Le constat est alors surprenant : ces individus bénéficient d’un taux de mortalité plus faible de 10 à 16 % que les non buveurs. Le pourcentage se réduit entre 6 à 12 % pour les personnes qui consomment 4 tasses par jour (100 g de café moulu par tasse). 

Un autre élément que la caféine en cause

Si plusieurs recherches européennes en 2012 et 2017 ont observé que le café agissait sur le taux de mortalité, ce constat tend à se généraliser. Mais la caféine serait hors de cause selon les scientifiques. Alors, what else ?
Cette nouvelle étude apporte des précisions sur le lien entre le café et la réduction du taux de mortalité à travers l’analyse de quatre gènes qui agissent sur la caféine (AHR, CYP1A2, CYP2A6 et POR). Ces gènes participent à sa métabolisation, fractionnent les molécules de caféine et les inhibent.
Or, les gènes agissent différemment en fonction des individus, plus ou moins sensibles aux effets de la caféine. Les chercheurs ont pourtant relevé le même constat chez tous les consommateurs : un autre élément serait donc à l’origine de cet effet bénéfique. Reste à savoir lequel…
 

Le café pourrait aider à lutter contre la maladie de Parkinson

Connu pour son action sur le système nerveux, le café stimule le cerveau et diminue la sensation de fatigue. Publiée dans la revue Neurology en 2011, une étude de l’Institut de Recherche du Centre universitaire de santé McGill, au Canada, a révélé que la caféine pouvait soigner la maladie de Parkinson. Au cours de six semaines d’expérience auprès de 61 patients atteints de cette affection dégénérative, les scientifiques ont observé que la caféine diminuait certains symptômes. Résultat : les participants bougeaient plus rapidement et de façon moins rigide. Les chercheurs n’ont cependant pas relevé d’amélioration concernant la somnolence et les symptômes dépressifs des malades. Selon l’étude, le café pourrait donc être un complément au traitement de cette maladie.

Un autre élément que la caféine en cause

Si plusieurs recherches européennes en 2012 et 2017 ont observé que le café agissait sur le taux de mortalité, ce constat tend à se généraliser. Mais la caféine serait hors de cause selon les scientifiques. Alors, what else ?
Cette nouvelle étude apporte des précisions sur le lien entre le café et la réduction du taux de mortalité à travers l’analyse de quatre gènes qui agissent sur la caféine (AHR, CYP1A2, CYP2A6 et POR). Ces gènes participent à sa métabolisation, fractionnent les molécules de caféine et les inhibent.
Or, les gènes agissent différemment en fonction des individus, plus ou moins sensibles aux effets de la caféine. Les chercheurs ont pourtant relevé le même constat chez tous les consommateurs : un autre élément serait donc à l’origine de cet effet bénéfique. Reste à savoir lequel…