Allergique au pollen ? Evitez la propolis et la gelée royale

enfant allergique au pollen qui éternue dans un champ
Allergique au pollen ? Evitez la propolis et la gelée royale
Par AFP /Relaxnews publié le
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Les experts de l’Anses (l'Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation) ont recommandé mercredi 25 juillet aux allergiques au pollen d’éviter les compléments alimentaires à base de produits de la ruche, à savoir la gelée royale et la propolis.

L'Anses a rapporté mercredi trois cas de réactions allergiques au pollen graves, entraînant entre autres de fortes difficultés à respirer : une femme de 29 ans a dû aller aux urgences, une autre de 49 ans a résolu la crise avec l'aide de son médecin et d'antihistaminiques et une dernière de 65 ans a également pris un antihistaminique. Alors que 30 % des Français sont allergiques au pollen, l’Anses leur conseille ainsi qu’aux “personnes prédisposées aux allergies ou à l'asthme d'éviter de consommer" des produits à base de propolis et de gelée royale.

Le miel, pas concerné ? 

Le cas du miel, autre produit de la ruche, est moins clair. "Dans l'un des compléments alimentaires en cause il y a du miel, mais nous l'avons écarté comme agent allergène responsable. Dans ce cas-là, c'était plutôt la propolis", a expliqué à l'AFP Irène Margaritis, la directrice de l'évaluation des risques nutrition à l'Anses. L'agence ne déconseille donc pas le miel aux allergiques au pollen.

Attention à la propolis et à la gelée royale

La gelée royale est une substance avec laquelle les abeilles nourrissent les larves et la reine d'une colonie. La propolis est une substance résineuse issue d'arbres et transformée par les abeilles afin de bâtir les alvéoles dans leurs ruches. Les fabricants de compléments alimentaires vantent leurs bienfaits contre le vieillissement, le stress, les virus ou les troubles digestifs. Mais l'Anses appelle à la vigilance.

Dans le cas des compléments à base de gelée royale et/ou de propolis, les incidents ont atteint "le niveau de sévérité le plus élevé dans notre échelle [hors décès]. Ce niveau veut dire danger pour la santé, avec dans certains cas menace pour le pronostic vital", a-t-elle ajouté.