La fertilité des sols analysée grâce à des slips en coton bio !
Et si vous plantiez vos slips pour connaître la fertilité de votre sol ? En effet, vos sous-vêtements peuvent aussi servir à la terre ! Dans le Var, en région PACA, 210 slips en coton bio ont été plantés puis déterrés afin d’étudier la vivacité du sol. Explications.
Planter des slips dans le sol d’exploitations agricoles et les ressortir quelques mois plus tard, complètement souillés, usés et salis : l’expérience peut sembler étrange et loufoque mais elle s’avère très sérieuse. La chambre d’agriculture du Var vient de faire le test. Le but ? Connaître la qualité du sol selon la composition du slip. Car si la biologie du sol n’est pas facile à décrypter, l’utilisation du slip en coton bio permet de mieux examiner la fertilité du sol et surtout savoir s’il est en bonne santé.
Le mystère du coton bio
Le coton sert de nourriture aux vers, micro-organismes ou encore aux insectes qui se trouvent dans la terre. De ce fait, si la vitalité du sol est intense et riche, il ne resterait pas grand-chose du slip déterré. Cela serait le signe d’un sol sain et inversement. Grâce à cette technique, les agriculteurs pourraient comparer les différents types de champs.
L’idée d’enterrer des slips en coton bio existe déjà depuis quelques années au Canada. Le Conseil de conservation des sols du Canada a lancé en 2017 la compagne du #SoilYourUndies (salissez vos sous-vêtements) dans le but d’attirer l’attention sur l’importance de l’entretien du sol.
Pourquoi spécialement des slips et pas autre chose ?
L’avantage de planter un slip au lieu d’un simple tissu ou un bout de coton est que sa ceinture élastique peut être retrouvée. Sans celle-ci, le bout de tissu endommagé serait introuvable.
"On a une palette de slips qui peuvent être très dégradés avec uniquement les ficelles et l’élastique qui restent. Et il y'en a d’autres qui peuvent être peu dégradés avec quelques trous. Là on a un impact des pratiques dans le vignoble qui stimulent plus ou moins l'activité biologique dans les sols", explique Emilie Buron, membre de la chambre d’agriculture dans le reportage de France 3.
Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire pour évaluer la fertilité de votre sol…