Alzheimer : des chercheurs auraient découvert l’origine de la maladie

Alzheimer est une maladie neuro-dégenerative
Alzheimer est une maladie neuro-dégenerative
Par Hanen Slimani publié le
32248 lectures

Et si Alzheimer et affections gingivales ne faisaient pas bon ménage ? C’est du moins ce qu’on découvert les chercheurs de Cortexyme, un centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer. En cause, la Porphyromonas gingivalis, une bactérie à l’origine des maladies chroniques des gencives.

La maladie d’Alzheimer est l’un des plus grand mystères de la médecine moderne. Cette maladie neuro-dégénérative découverte à l’aube du XXe siècle par le médecin allemand de même nom, cause près de 55 000 décès chaque année en France. Il n’existe pour le moment aucun traitement pour la soigner.

Une mystérieuse bactérie

Une récente étude pourrait apporter une lueur d’espoir pour la recherche sur cette affection. Cortexyme, un centre de recherche spécialisé sur le sujet a en effet publié des résultats surprenants. Une bactérie bien souvent responsable de la maladie des gencives, la Porphyromonas gingivalis, serait également à l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Une révélation de taille qui a de quoi effrayer les personnes qui pensaient pourtant leurs pathologies sans danger mais un espoir pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qu’ils pensaient incurable. Il existe en effet un médicament pour éliminer les principales toxines de la P. Gingivalis et qui pourrait ainsi prévenir l’apparition de la maladie neuro-dégénérative chez les sujets potentiels.

Les effets sur le cerveau

Cortexyme rapporte avoir découvert des enzymes- les gingipains- que la Porphyromonas gingivalis utilise pour se nourrir dans 96 % des 54 échantillons de cerveau atteints étudiés. Les équipes s’étant penchées sur l’étude de cette bactérie ont remarqué qu’elle avait pour particularité d’enflammer et d’envahir les régions du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer lors des tests effectués sur des souris. En revanche, chez les souris non affectées par la maladie, la bactérie provoque une inflammation du cerveau, des lésions neuronales et des plaques amyloïdes semblables à la maladie d’Alzheimer.

Une révélation de taille qui a de quoi effrayer les personnes qui pensaient pourtant leurs pathologies sans danger mais un espoir pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qu’ils pensaient incurable. Il existe en effet un médicament pour éliminer les principales toxines de la P. Gingivalis et qui pourrait ainsi prévenir l’apparition de la maladie neuro-dégénérative chez les sujets potentiels.

 

Source(s):