JO : breakdance, surf, escalade et skateboard en pole position pour être à Paris-2024
Paris-2024 dévoile jeudi une sélection de sports invités aux Jeux olympiques : breakdance, surf, escalade et skateboard feront partie de la liste, qui doit encore être confirmée par le CIO, selon des sources concordantes.
Interrogé par l'AFP, le Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris-2024 (Cojo), n'a pas encore confirmé cette information. Cette sélection, qui s'ajouterait aux 28 sports déjà au programme, doit encore être validée par le Comité international olympique (CIO). Le breakdance, une danse acrobatique issue de la culture hip-hop, ferait sa première apparition aux Jeux olympiques en 2024 alors que les trois autres sports sont déjà invités à Tokyo-2020.
Le karaté et le baseball/softball, présents comme sports additionnels au Japon, sont également candidats, tout comme la pétanque et le squash, qui fondent de grands espoirs pour être à Paris-2024. Le squash est déjà resté à la porte des JO de 2016 à Rio et de Tokyo-2020. Le breakdance est apparu aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Buenos Aires en 2018, sous forme de duels ("battles") départagés par des juges. Les candidats pouvaient se qualifier en envoyant une vidéo en ligne. Cette discipline est rattachée à la Fédération mondiale de la danse sportive (WDSF).
Attirer le jeune public
Le choix des quatre sports, qui avait fuité le 11 février sur France Info mais n'avait pas été confirmé, reflète la volonté du CIO de rester au contact d'un public jeune.
"Le CIO fait une analyse très simple: les jeunes regardent moins les JO à la télé, et c'est évident qu'ils vont moins regarder l'haltérophilie que le surf ou le skateboard", avait anticipé auprès de l'AFP Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire à l'université de Lausanne et auteur de "Jeux Olympiques - Raviver la flamme".
Au total, au moins une vingtaine de disciplines rattachées à des fédérations reconnues par le Comité international olympique (CIO), ont postulé auprès du Cojo. Selon le processus prévu, Paris-2024 doit soumettre cette liste au Comité international olympique (CIO), qui doit normalement trancher en décembre 2020, après les JO de Tokyo.
"Le CIO fait une analyse très simple: les jeunes regardent moins les JO à la télé, et c'est évident qu'ils vont moins regarder l'haltérophilie que le surf ou le skateboard", avait anticipé auprès de l'AFP Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire à l'université de Lausanne et auteur de "Jeux Olympiques - Raviver la flamme".
Pour le surf, Biarritz, alliée à trois communes landaises (Capbreton-Hossegor-Seignosse) a déjà déposé un dossier pour accueillir la discipline, tout comme Lacanau (Gironde). Le budget total prévu des Jeux olympiques s'élève aujourd'hui à 6,8 milliards d'euros: 3,8 milliards sont issus du privé (CIO, sponsors, billetterie) pour organiser les compétitions -- un chiffre qui peut évoluer en fonction des recettes -- et 3 milliards sont consacrés aux chantiers pour les équipements pérennes, dont 1,5 milliard fournis par les pouvoirs publics (Etat, collectivités).