Strasbourg s'équipe en bus 100 % électriques d'Alstom
Strasbourg a annoncé vendredi s'équiper de bus 100% électriques Aptis, devenant la première ville française à commander ce nouveau véhicule d'Alstom, inspiré du tramway.
Douze bus de douze mètres de long, pouvant transporter jusqu'à 95 personnes et être rechargés la nuit au dépôt, doivent commencer en décembre 2019 à relier directement le Parlement européen au nouveau quartier d'affaires adjacent à la gare de Strasbourg, a indiqué la municipalité.
Rouler 100 % propre d'ici 2025
"Notre objectif d'ici à 2025 est d'essayer de rouler 100 % propre (...) avec cette commande. Nous avançons vers cet objectif", a déclaré Alain Fontanel, premier adjoint et président de la Compagnie de transport strasbourgeois (CTS) lors d'un point de presse.
"C'est la première commande mondiale, qui va nous permettre de lancer l'industrialisation de ce produit", a annoncé le président d'Alstom France, Jean-Baptiste Eyméoud, qui vante un véhicule propre ayant les avantages du bus et du tramway.
Comme dans un tramway, on peut monter de plain-pied dans un bus Aptis, qui a un "plancher bas intégral et complètement plat", les roues étant reléguées aux extrémités. Le bus présente aussi des portes larges et une "large surface vitrée", a mis en avant Alstom. Sa durée de vie, "d'environ 20 ans", est par ailleurs plus importante que celle des bus standard, selon M. Eyméoud.
500.000 euros par bus
Le prix de la commande passée par Strasbourg n'a pas été rendu public mais le président d'Alstom France a chiffré à "autour de 500.000 euros" le prix d'un bus.
"C'est la première commande mondiale, qui va nous permettre de lancer l'industrialisation de ce produit", a annoncé le président d'Alstom France, Jean-Baptiste Eyméoud, qui vante un véhicule propre ayant les avantages du bus et du tramway.
Comme dans un tramway, on peut monter de plain-pied dans un bus Aptis, qui a un "plancher bas intégral et complètement plat", les roues étant reléguées aux extrémités. Le bus présente aussi des portes larges et une "large surface vitrée", a mis en avant Alstom. Sa durée de vie, "d'environ 20 ans", est par ailleurs plus importante que celle des bus standard, selon M. Eyméoud.
La fabrication de bus électriques est à la fois une nouveauté pour le constructeur ferroviaire français et une reconversion pour NTL, qui était spécialisé dans la construction de tramways sur pneus, un concept qui n'a pas réussi à faire ses preuves malgré des ventes dans une demi-douzaine de villes dont Clermont-Ferrand, Paris, Shanghaï (Chine) et Venise (Italie).
Essai dans 24 villes
Depuis la présentation du prototype il y a deux ans, Aptis a été essayé dans 24 villes en France, Belgique, Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne. Alstom est notamment candidat à l'appel d'offres portant sur 250 à 1.000 bus électriques qu'ont lancé la RATP et Ile-de-France Mobilités.
Le groupe est également "en discussion" avec Grenoble, Toulon et La Rochelle, a affirmé Jean-Baptiste Eyméoud.