La qualité du sommeil influerait sur l’espérance de vie
Plus le temps de sommeil paradoxal diminue et plus la durée de vie est affectée révèle une étude publiée dans la revue scientifique Jama Neurology.
Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir. Est-ce pour autant du temps perdu ? Non, selon une nouvelle étude publiée dans le Jama Neurology, une revue scientifique américaine. En effet, un sommeil de qualité et réparateur, qu'il est parfois possible d'améliorer avec quelques méthodes naturelles, est synonyme de bonne santé et agit directement sur l'espérance de vie.
Pour confirmer ce constat, Eileen Leary, directrice principale de la recherche clinique à l'Université de Stanford à Palo Alto en Californie, et ses collègues, ont suivi 2 600 hommes, âgés en moyenne de 76 ans, pendant environ douze ans. Ils ont également évalué d’autres données concernant 1 400 hommes et femmes d’une autre étude, âgés en moyenne de 52 ans, sur une période de plus de vingt ans.
Plusieurs cycles de sommeil
Dans une nuit, il existe trois à six cycles successifs de 60 à 120 minutes chacun. Un cycle se constitue d'une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal.
Pendant ce sommeil paradoxal, l'activité cérébrale est proche de celle de la phase d'éveil, notamment celle où les rêves se produisent. Il est aussi appelé REM (Rapid Eye Movement), à cause des fréquents mouvements oculaires sous les paupières.
Le sommeil paradoxal, "un prédicateur de mortalité"
Pour chaque réduction de 5 % du sommeil paradoxal, les taux de mortalité augmentait de 13 % à 17 % chez les adultes : "le sommeil paradoxal semble être un prédicteur fiable de la mortalité et peut avoir d'autres valeurs de santé prédictives. Les stratégies pour préserver le REM peuvent influencer les thérapies cliniques et réduire le risque de mortalité, en particulier pour les adultes avec moins de 15 % de sommeil paradoxal", expliquent les chercheurs.
Plusieurs cycles de sommeil
Dans une nuit, il existe trois à six cycles successifs de 60 à 120 minutes chacun. Un cycle se constitue d'une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal.
Pendant ce sommeil paradoxal, l'activité cérébrale est proche de celle de la phase d'éveil, notamment celle où les rêves se produisent. Il est aussi appelé REM (Rapid Eye Movement), à cause des fréquents mouvements oculaires sous les paupières.
Ces recherches n’ont pas pu prouver qu'un sommeil paradoxal de mauvaise qualité pouvait causer la mort. En revanche, elles suggèrent qu'il est associé à un risque accru de mourir plus jeune. Un seul mot d'ordre donc durant les vacances : du repos !