Les Français tiraillés entre l'envie de se faire plaisir et de consommer écoresponsable
Acheter local, moins, de meilleure qualité, respecter la saisonnalité des aliments... Où en sont les Français dans ces pratiques de consommation raisonnée ? Une nouvelle enquête conduite par l'entreprise de big data IRI pour MeatLabCharal a étudié les modes de consommation des Français, pré et post-confinement.
Selon le sondage, 61% des Français reconnaissent la nécessité d'adopter une consommation plus raisonnée, contre 35% en 2017. Un bond très important qui infirme l'idée selon laquelle une consommation plus écoresponsable se limite à "une tendance du moment" (point de vue encore partagé par 11% de Français).
Voilà pour la théorie. Mais dans les faits, consommer mieux s'avère plus difficile à mettre en place pour 53% des sondés, en particulier depuis l'arrivée de la Covid-19. Ces derniers mois, le souci du prix est devenu primordial lors des courses effectuées au supermarché pour 40% des personnes interrogées (contre seulement 22% avant la pandémie) et surpasse désormais le souhait d'acheter des aliments de qualité (22% contre 34% avant la crise sanitaire). Toutefois, 52% des Français déclarent consommer moins, sans que cela ait un rapport avec la volonté de réaliser des économies financières.
De plus en plus de flexitarien
Autre dilemme des consommateurs : manger écoresponsable ou "se faire plaisir". Rien d'étonnant en effet à vouloir s'octroyer un peu de douceur et de gourmandise dans une période aussi sombre que celle que nous traversons actuellement.
Dans le même temps, certains Français semblent décidés à alterner entre plaisir et conso "green-friendly" : début 2020, 38% d'entre eux se déclaraient par exemple flexitariens (régime alimentaire qui privilégie les aliments de qualité et à réduire la viande).
De plus en plus de flexitarien
Autre dilemme des consommateurs : manger écoresponsable ou "se faire plaisir". Rien d'étonnant en effet à vouloir s'octroyer un peu de douceur et de gourmandise dans une période aussi sombre que celle que nous traversons actuellement.
Quant aux lieux de prédilection des Français pour réaliser leurs emplettes alimentaires, 25% déclarent fréquenter des commerces qu'ils ne visitaient pas avant la crise sanitaire. C'est notamment le cas de ventes directes chez le producteur (28%) et des petites épiceries de quartier (15%).