Une révolution naturelle dans le traitement du psoriasis
Et si la médecine traditionnelle s’était fourvoyée sur l’origine, les causes et le traitement du psoriasis ? C’est en tout cas l’opinion du docteur Paul Dupont, dermatologue toulousain et de nombre de ses patients aujourd’hui durablement blanchis et débarrassés de leur pathologie grâce à une découverte fortuite : celle de la lécithine marine !
Et si la dermatologie était passée à côté ? « Le psoriasis, peut-on lire sur le site de l’encyclopédie en ligne wikipedia, est une maladie inflammatoire systémique et chronique à médiation immunitaire, affectant principalement la peau (...). D'étiologie incertaine, probablement multigénique, elle est non contagieuse et ne se guérit pas ». Ancien interne des hôpitaux, ancien chef de clinique d’endocrinologie et de nutrition et ancien attaché des hôpitaux en dermatologie, Paul Dupont, ce dermatologue toulousain aux papiers en règle, est convaincu du contraire ! Et c’est preuve à l’appui qu’il nous explique sa conception de cette pathologie dont nombre de ses patients a guéri, le plus naturellement du monde !
Pour ce dernier, « la médecine naturelle ouvre de nouvelles perspectives de soins et pourrait remettre en question les certitudes actuelles sur l’origine du psoriasis en orientant les recherches fondamentales vers une cause métabolique. »
Un précurseur sous-estimé
« La nature fait bien les choses et tout se trouve en elle ! » C’est à la faveur de cette philosophie de la vie dont il a, très tôt, fait son éthique, que Paul Dupont a fait une découverte révolutionnant tout bonnement le traitement et la compréhension du psoriasis. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, les plantes l’ont toujours fasciné : « Avant même de m’intéresser à la médecine, j’ai toujours été passionné par la phytothérapie ». Une sensibilité héritée de ses grands-parents qu’il tentera de promouvoir, dès le début de sa carrière à l’hôpital, avant tout le monde ! « Aujourd’hui chacun reconnaît qu’il faut s’intéresser à la nature, mais à l’époque, je me suis heurté à beaucoup d’incompréhension ! »
A ses débuts, les cours de nutrition qu’il dispense à la faculté de médecine de Toulouse sont d’ailleurs optionnels et ne sont suivis que par une vingtaine d’étudiants. Loin de se décourager, le jeune chef de clinique attaché des hôpitaux dans le service du professeur Jacques Bazex, s’intéresse aux phospholipides, comptant aux nombres des principaux constituants des membranes cellulaires et formés d’un glycérol et de deux acides gras. « C’était le tout début des oméga 3 dont nous ne disposions à l’époque que sous forme d’huile de poisson et j’ai commencé à en donner un peu aux patients atteints de psoriasis. »
« Ce fut une découverte fortuite et elle a été négligé au départ mais quand on fait une découverte, on n’est jamais bien accueilli ! » Pr Dupont
Si les résultats ne s’avèrent, alors, pas à la hauteur de ses espérances, son intuition le pousse à persister dans la voie des acides gras essentiels dont il ne tardera pas à pouvoir exploiter le potentiel grâce à l’apparition d’un nouveau complément nutritionnel : la lécithine marine. Tirant son nom du grec lekithos qui signifie « jaune d’œuf », la lécithine est un complexe de phospholipides capable d’émulsionner les corps gras dans l’eau. Alors que les omégas 3 traditionnels ne sont pas directement assimilables par l’organisme, Paul Dupont perçoit immédiatement les potentialités de la lécithine marine qui devrait permettre de transporter les acides gras essentiels, favorisant ainsi « leur absorption intestinale, puis leur transport et surtout leur fixation dans les membranes cellulaires. »
Il décide donc de la prescrire à ses patients atteints de psoriasis, lesquels ne tardent pas à revenir à la consultation « nettement améliorés ». « Ce fut une découverte fortuite et elle a été négligé au départ mais quand on fait une découverte, on n’est jamais bien accueilli ! »
Etude à l’appui
Devant les retours d’expérience positifs des premiers patients traités par lécithine marine, Paul Dupont débute, en 2005, une étude observationnelle, à titre individuel : « grâce aux images et aux relevés de consultations des patients qui acceptaient de se prêter à cette investigation, nous nous sommes aperçus de visu, cliniquement parlant, et sans faire de double aveugle versus placébo, de l’efficacité du traitement. »
Dès lors, le docteur Dupont décide de breveter internationalement sa découverte et de laisser l’invention se développer dans le cadre d’une société qu’il créé avec un laboratoire préexistant, Phytobiolab. « C’était ma vocation de fonder pour mes patients et pour moi-même tout ce dont j’avais besoin et que je ne trouvais pas à cette époque où les compléments alimentaires n’existaient pas. » Dès lors, et malgré le mauvais accueil réservé à la découverte par ses pairs, les conditions sont réunies pour que le traitement puisse bénéficier à un nombre accru de patients.
« Pour les personnes atteintes de psoriasis, la lécithine a eu l’effet d’une providence. » Pr Dupont
« Pour les personnes atteintes de psoriasis, la lécithine a eu l’effet d’une providence », d’autant qu’apparaissaient, dans le même temps, des médicaments assez toxiques, comme le méthotréxate ou plus tard, les biothérapies (agissant sur les symptômes plutôt que sur les causes et nécessitant une prescription à vie). Pourtant et face au lobbying exercé par les laboratoires pour promouvoir les traitements classiques, cette thérapeutique demeure aujourd’hui mal connue des malades.
« Bien sûr, reconnait le docteur Dupont, un certain nombre de dermatologues le prescrivent parce qu’ils ont de bons résultats » mais force est de constater que, malgré les limites de la pharmacologie classique, le rayonnement de cette découverte n’est toujours pas à la hauteur de ses effets curatifs.
Le psoriasis, une pathologie carentielle
Un état de fait d’autant plus étonnant que la médecine traditionnelle pourrait ne pas avoir une compréhension exhaustive des causes de la maladie. Pour Paul Dupont, le psoriasis s’apparente d’ailleurs bien plus à un déséquilibre fonctionnel qu’à une « maladie » à proprement parler. « Une maladie, explique-t-il, est un déséquilibre de l’organisme apparaissant de manière ponctuelle suite à un traumatisme par exemple. Le psoriasis, lui, s’apparente bien davantage à un déséquilibre héréditaire et constitue, à mon sens, une pathologie carentielle. » Il serait donc en réalité induit par une faiblesse du métabolisme des phospholipides « et cela se confirme puisque quand on prescrit des phospholipides, le psoriasis disparaît ! »
C’est en partant de ce principe, qu’il a tenté de rechercher les causes de cette pathologie. Elles tiendraient, selon lui, « à un déséquilibre du système nerveux parasympathique, responsable de stress et provoquant une accélération du fonctionnement et de la fabrication des lymphocytes et des kératinocytes, les cellules de l’immunité et les cellules de la peau. » Et, de fait, nombre de ses patients en témoignent, la prise de lécithine marine apaise le sujet, lequel présente également une immunité beaucoup plus ciblée, permettant ainsi aux cellules de récupérer leur fonctionnement normal.
Aujourd’hui, il l’assure, « à priori, tous les patients que j’ai pu traiter vont bien. La lécithine marine ne présente d’ailleurs aucun caractère de dangerosité et les incompatibilités ne concernent que les seules allergies aux poissons. »
Eviter les facteurs aggravants
Bien sûr, certains phénomènes interférents peuvent réduire l’effet du traitement par lécithine marine. De ce point de vue, une infection à staphylocoque est ainsi susceptible de retarder la guérison. De même, une consommation excessive d’alcool ou de tabac sont susceptibles de retarder ou de diminuer nettement les effets du traitement.
Il faudrait également adopter un régime alimentaire adapté, pauvre en acides gras saturés : sans être strict, ce dernier prévoit de limiter la charcuterie, les viandes grasses, les laitages (beurre et fromages, en particulier de lait de vache) et les viennoiseries empêchant l’action salvatrice des « bons omégas 3 ».
Il faudrait enfin minorer sa consommation de pain blanc et privilégier les céréales anciennes, non transformées et que l’on sait plus facilement digérer. « Nous considérons comme facteurs aggravants tout ce qui va entraîner le SIBO syndrôme (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) soit l’inflammation de l’intestin grêle. » Le stress compte également au nombre de ces facteurs : ainsi un évènements stressant grave tel qu’un deuil ou un changement professionnel brusque est susceptible de déclencher les poussées.
Insistant sur le côté psychosomatique de la pathologie, le docteur Dupont considère d’ailleurs que « le plus mauvais conseil que l’on puisse donner à un patient atteint de psoriasis c’est de lui dire qu’il ne va pas guérir ! » Contre I’effet nocébo (contraire de l’effet placébo) que la sentence de « maladie incurable » induirait chez le patient, Paul Dupont le martèle : « Il faut dire au patient qui a du psoriasis qu’il va s’améliorer - P.S.O., explique-t-il, comme Patience, Soleil (l’exposition, on le sait, améliore grandement les lésions) et Optimisme- et, parallèlement, corriger la carence par une complémentation en lécithine marine. » Car, il en est convaincu, « ce qui manque aux patients atteints de psoriasis c’est la tranquillité : il faut rassurer et expliquer qu’il existe une solution qui va marcher ! »
Traitement, voici la posologie indiquée par le Docteur Dupont :
La lécithine marine peut se présenter sous différentes formes galéniques : on peut la trouver sous forme de teinture (Oemine PSO 1000), elle est alors diluée dans l’alcool et associée à une plante qui était traditionnellement utilisée dans le traitement du psoriasis, la patience (Rumex patientia). Cette première forme galénique particulièrement concentrée (elle contient 1000 mg de lecithine marine) est préconisée en début de traitement à raison d’une cuillère à café matin et soir pendant deux mois. « On charge ainsi l’organisme même si l’amélioration n’est pas immédiate ! » Il faut ensuite opter pour la seconde forme galénique, les capsules Oemine PSO 400 à raison de deux comprimés matin et soir jusqu’à blanchiment total des lésions (intervenant en général à partir du 5e mois). Après blanchiment, il faut poursuivre le traitement pendant 3 mois pour une guérison totale.
L’hydratation est également capitale. Dans la gamme Oemine pso la crème hydratante complète le traitement par voie orale mais « n’importe quel hydratant peut également convenir dès lors qu’il s’agit d’un produit non allergisant ». Les Huiles de nigelle, de carthame ou de jojoba sont assez efficaces et par voie orale les huiles de noix et d’onagre sont également conseillées.
Une supplémentation en vitamine D d’octobre à mars, Oemine D3 spray directement sur la peau et par voie orale, ou Oemine AD à raison de deux capsules par jour.
Toujours faire vérifier par le dermatologue qu’il n’y ait pas de cause associée qui puisse aggraver les lésions (infection ORL ou intestinale, peau infectée par exemple).
Et lorsque vous disposez déjà d’une thérapeutique traditionnelle, faire un sevrage progressif des traitements classiques avant de commencer le traitement par la lécithine marine.
Pour aller plus loin :
Paul Dupont, Les solutions naturelles pour se libérer du psoriasis, Editions Eyrolles, Paris, 2018.