Le soleil pourrait aider à lutter contre le développement de la sclérose en plaques
Une étude récemment publiée dans la revue "Neurology" suggère que l'exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets (UVB) contribue à stopper le développement de la sclérose en plaques (SEP)...
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie qui reste aujourd'hui incurable. Mais une récente recherche pourrait bien ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeuthiques. Une étude australienne publiée dans la revue Neurology révèle que les rayonnements ultraviolets du soleil permettent de diminuer le développement de la sclérose en plaques pédiatrique.
Pour dresser ce constat, les scientifiques en charge de l'étude ont suivi deux groupes d'enfants : l’un composé de 332 jeunes patients atteint de SEP diagnostiqué depuis sept mois et l’autre, composé de 534 volontaires non atteints de la maladie. Les scientifiques ont comparé leur temps d'exposition au soleil et ont observé qu"un plus grand temps passé à l'extérieur était associé à une réduction marquée des risques de développer une SEP, avec des preuves d'une relation dose-réponse. [...] Une dose plus élevée de rayons UV ambiants en été était également protectrice pour la SEP".
Durée d'exposition, vitamine D et efficacité
"Un peu de rayonnement UV est indispensable à l’organisme, car il stimule la production de vitamine D", indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Diverses études ont d'ailleurs démontré qu’une carence en vitamine D augmente le risque de SEP. Ce qui confirme les résultats de cette analyse.
Certaines recherches, comme celle publiée en 2018 dans Neurology par l’University of British Columbia (Canada), avaient déjà suggéré qu’une exposition au soleil pouvait prévenir et réduire le développement de la sclérose en plaques. Selon cette étude canadienne s’appuyant sur les données de la Nurses’ Health Study américaine, les plus exposées aux rayons UVB présentent un risque réduit de 45 % de développer la SEP. A savoir qu’une forte exposition au soleil correspondrait à 4 heures par semaine en hiver et 10 heures en été. Une exposition aux UVB dès l’enfance (entre 5 ans et 15 ans) serait également plus efficace. En effet, même si plusieurs informations doivent encore être confirmées, le risque de développer la SEP durant l’âge adulte pourrait être réduit de 51 % d’après les chercheurs.
Des précautions essentielles face au soleil
Si ces résultats sont encourageants, il est aussi scientifiquement prouvé qu'une exposition prolongée au soleil peut être délétère pour la santé. Si les UVB pénètrent moins profondément l’épiderme que les UVA - responsables du vieillissement cutané et pouvant favoriser la survenue de cancers-, lors des jours d'ensoleillement, la protection de la peau des enfants (mais aussi des adultes) est cruciale. En été, on évitera également les balades lors des heures les plus chaudes.
Certaines recherches, comme celle publiée en 2018 dans Neurology par l’University of British Columbia (Canada), avaient déjà suggéré qu’une exposition au soleil pouvait prévenir et réduire le développement de la sclérose en plaques. Selon cette étude canadienne s’appuyant sur les données de la Nurses’ Health Study américaine, les plus exposées aux rayons UVB présentent un risque réduit de 45 % de développer la SEP. A savoir qu’une forte exposition au soleil correspondrait à 4 heures par semaine en hiver et 10 heures en été. Une exposition aux UVB dès l’enfance (entre 5 ans et 15 ans) serait également plus efficace. En effet, même si plusieurs informations doivent encore être confirmées, le risque de développer la SEP durant l’âge adulte pourrait être réduit de 51 % d’après les chercheurs.