SOPK : solutions naturelles pour apaiser les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques
Maladie hormonale touchant 5 à 10 % femmes en âge de procréer, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) se manifeste de différentes façons, et certains symptômes peuvent être douloureux. Passage en revue des solutions naturelles pour apaiser les signes de la maladie.
Qu’est-ce que le SOPK ?
Le syndrome des ovaires polykystiques est un trouble causant un dérèglement hormonal. Il se traduit par une rareté ou l’absence d’ovulation pouvant alors entraîner une infertilité. Si cette affection est assez courante, il n’en reste pas moins que ses manifestations peuvent être variées, et apparaître de différentes façons chez les personnes malades.
De l’hyperpilosité aux douleurs pendant les règles, ou la perte de cheveux, le panel peut être très large. C’est la raison pour laquelle des solutions naturelles peuvent d’abord être envisagées, afin de remédier à une prise de poids ou à une peau plus grasse qu’à l’accoutumée. Toutefois, pour être certaine du trouble dont vous souffrez, rendez-vous chez un spécialiste. Selon Marc Le Quenven, naturopathe à Paris, le SOPK se diagnostique de trois façons différentes :
- "Via un examen pelvien permettant de vérifier la santé des organes reproducteurs ;
- Avec des ultrasons : ce test est utilisé pour examiner la taille des ovaires et repérer d’éventuels kystes. Durant l’examen, il est aussi possible d’évaluer l'épaisseur de la muqueuse de l'utérus (endomètre) ;
- Via des analyses sanguines. L’objectif est de déceler les niveaux élevés d'androgènes et d'autres hormones. Cela permet aussi de vérifier la glycémie, le taux de cholestérol et de triglycérides."
Dans une perspective naturelle, diminuer les signes du SOPK peut se faire en douceur.
Comment traiter le SOPK naturellement ?
Pour Marc Le Quenven, "le traitement du SOPK dépend d'un certain nombre de facteurs : l’âge, la gravité des symptômes et l’état de santé général. Le traitement va aussi dépendre du désir ou non de la personne d’avoir un enfant." Il précise également que "les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles de développer certains problèmes de santé graves : diabète de type 2, hypertension artérielle, problèmes cardiaques et vasculaires et le cancer de l’utérus."
- "Via un examen pelvien permettant de vérifier la santé des organes reproducteurs ;
- Avec des ultrasons : ce test est utilisé pour examiner la taille des ovaires et repérer d’éventuels kystes. Durant l’examen, il est aussi possible d’évaluer l'épaisseur de la muqueuse de l'utérus (endomètre) ;
- Via des analyses sanguines. L’objectif est de déceler les niveaux élevés d'androgènes et d'autres hormones. Cela permet aussi de vérifier la glycémie, le taux de cholestérol et de triglycérides."
Dans une perspective naturelle, diminuer les signes du SOPK peut se faire en douceur.
Marc Le Quenven envisage deux grands axes, deux types de profils féminins.
"Si la femme envisage d’avoir un enfant, on peut accompagner la personne avec :
- Un changement d’alimentation : anti-inflammatoire, riche en Oméga 3 (poissons gras) et fruits et légumes. Le régime méditerranéen peut être une bonne option. Une bonne alimentation va aider la personne à perdre du poids et à réduire ses symptômes.
- Des médicaments, pour provoquer une hyperstimulation ovarienne. Mais pour cela se rapprocher d’un médecin !
Si la personne ne cherche pas à être enceinte :
- Certains compléments ;
- Certains médicaments contre le diabète (pour réduire la résistance à l'insuline dans le SOPK). Cela reste également à voir avec un médecin ;
- Un changement d'alimentation et plus de sport pour aider la personne à perdre du poids."
Le rôle de l’alimentation dans le traitement du SOPK
Avoir une alimentation adaptée et ciblée peut donc porter un effet sur le SOPK. Même si, rappelons-le, il est toujours important de consulter un médecin, on ne peut que constater l’effet parfois bénéfique d’un changement du contenu de notre assiette, aussi mineur soit-il. Pour Marc Le Quenven, naturopathe, "il est essentiel de réduire les sucres (et les carbohydrates), et privilégier les sucres simples. En effet, beaucoup de femmes atteintes du SOPK ont également une résistance à l'insuline, dans laquelle le corps n'utilise pas efficacement l'hormone insuline. Or, celle-ci, produite par le pancréas, aide à contrôler la glycémie."
Dans la même perspective, une assiette composée de "glucides sains, céréales complètes et fruits, de viandes maigres, comme la volaille, de beaucoup de poissons riches en Oméga 3 pour lutter contre l’inflammation, de légumes riches en fibres, qui aident à réguler la glycémie, ou encore d’aliments à faible indice glycémique amènent le corps à libérer de l'insuline lentement et régulièrement". Cela peut donc améliorer l’état de santé.
De plus, entre la racine de maca, la berbérine, l’ashwagandha, l’huile d’onagre, la vitamine D + calcium, ou encore le curcuma, de nombreux compléments alimentaires peuvent appuyer les effets de l’alimentation. Cela reste à voir avec un spécialiste, mais aussi avec un médecin.
L'activité physique, une alliée
En accompagnant cela d’exercice régulier, qui contribue "à lutter contre l'obésité en brûlant des calories et en développant la masse musculaire, ce qui diminue la résistance à l’insuline" : toutes les chances seront mises de votre côté pour apaiser le syndrome des ovaires polykystiques.