L’air du métro, bien trop pollué !
Métro, boulot et… pollution ! A en croire les dernières données de l’Anses, notre santé pourrait bien être impactée par l’air des transports en commun souterrains.
Alors qu’en 2019, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) alertait déjà sur les dangers de la qualité de l’air dans les transports en commun en démontrant que certaines stations comme La Défense, en région parisienne, pouvaient être jusqu’à 30 fois plus polluées que l’extérieur, c’est l’Agence nationale de sécurité sanitaire qui confirme ce phénomène.
Selon les données de l’Anses publiées le 8 juin dernier, les particules fines dans le métro sont trois fois plus élevées qu’en plein air.
Des particules qui s’infiltrent dans l’organisme
Aujourd’hui, le métro est présent dans 7 agglomérations françaises (Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Rennes et Rouen). Pour les millions d’usagers de ces transports en commun souterrains, cette pollution constitue donc un réel risque.
Selon l’Anses, les données épidémiologiques et toxicologiques indiquent des effets possibles cardiorespiratoires sur la santé. L’agence estime donc "qu’il est nécessaire de réduire la pollution particulaire dans les enceintes ferroviaires". Interviewé par franceinfo, Tony Renucci, directeur général de l’association « Respire », indique que ce fléau représente un danger considérable : "Nous avons mesuré beaucoup de particules très fines, qui sont des particules qui rentrent dans l’organisme, et qui s’attaquent à nos organes".
En somme, de gros efforts restent encore à faire en matière de freinage des engins afin de réduire, en premier lieu, les émissions à la source.