Pierre Rabhi: “On ne peut pas continuer simplement à pleurnicher sur la société qui va mal”

Par Juliette Labracherie publié le
6565 lectures

Lors de la diffusion du documentaire Économe sweet home sur la vie en autonomie, sur France 5, l’écrivain et agriculteur au service de l’écologie nous rappelle que comme la légende du colibri, chacun peut apporter sa pierre à la construction d’une société meilleure.

“On ne peut pas continuer simplement à pleurnicher sur la société qui va mal”, constate Pierre Rabhi. L’essayiste français nous conte la légende amérindienne qui le pousse encore à se battre aujourd’hui pour une “société différente”.

“Un jour, il y a eu un grand incendie de forêt. Tous les animaux étaient là, découragés. Et puis, il y a ce petit oiseau qu’on appelle le colibri, il va chercher quelques gouttes d’eau et les jette sur le feu. Le tatou le regarde depuis un moment lui dit : “Ridicule. Colibri, tu ne penses quand même pas que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?”. Le colibri le regarde droit en face et lui dit : “Je le sais, mais je fais ma part”. Une histoire que chacun devrait connaître pour ne plus laisser la place à ceux qui “dominent cette société humaine”.

“Un jour, il y a eu un grand incendie de forêt. Tous les animaux étaient là, découragés. Et puis, il y a ce petit oiseau qu’on appelle le colibri, il va chercher quelques gouttes d’eau et les jette sur le feu. Le tatou le regarde depuis un moment lui dit : “Ridicule. Colibri, tu ne penses quand même pas que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?”. Le colibri le regarde droit en face et lui dit : “Je le sais, mais je fais ma part”. Une histoire que chacun devrait connaître pour ne plus laisser la place à ceux qui “dominent cette société humaine”.