Pourquoi faire la grasse matinée nous fait plus de mal que de bien ?
Si vous êtes un(e) adepte des grasses matinées le week-end, sachez qu’elles vous font en réalité plus de mal que de bien. Vous avez certainement l’impression de vous reposer et de faire du bien à votre corps, mais sachez que celui-ci n’est pas du même avis.
À l’occasion du congrès américain consacré à la médecine clinique du sommeil, du 3 au 7 juin dernier, une étude a révélé que faire la grasse matinée développerait les risques de diabète et de maladie cardiovasculaires, mais aussi un décalage de l’horloge biologique appelé “jet lag social”.
La grasse matinée, pas si bon pour la santé
Le forum américain SLEEP s’est en partie consacré à l’étude des effets de la grasse matinée sur notre organisme. Lors de cette enquête, 984 adultes de 22 à 60 ans ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes hebdomadaires de sommeil et celles week-end, leur sensation de fatigue ainsi que leur état de santé.
Les résultats, publiés début juin dans la revue Journal of Clinical Sleep Medicine, montrent que les grasses matinée ne fatiguent plus qu’elles ne reposent. Chaque heure de sommeil supplémentaire pendant les jours de repos augmente de 11% le risque de développer du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.
Un “jet lag social”
Les résultats, publiés début juin dans la revue Journal of Clinical Sleep Medicine, montrent que les grasses matinée ne fatiguent plus qu’elles ne reposent. Chaque heure de sommeil supplémentaire pendant les jours de repos augmente de 11% le risque de développer du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.
“C’est un peu comme si vous étiez sur un fuseau horaire la semaine et un autre pendant le week-end. Cela équivaut à faire un aller-retour Paris-New York en deux jours”.
Ce décalage impacterait aussi sur l’humeur et la prise de poids.
Quelles sont les bonnes habitudes à prendre ?
Si vous souhaitez continuer à faire vos grasses matinées mais de façon tout de même plus modérée, il s’agit d’avoir une bonne hygiène de vie à côté : manger sainement et faire du sport régulièrement.
Pour certains chercheurs, l’idéal serait de calquer ses heures de travail à celles de son horloge biologique. Mais avant que cette idée plutôt utopique se réalise, veillez à préserver la régularité des 7h de sommeil par nuit (une moyenne qui varie en fonction des besoins de chacun), la semaine comme le weekend.