Plus d'un Français sur deux a déjà renoncé à un achat en raison d'un manque d'information sur l'emballage
L'emballage alimentaire est-il le premier outil pour redonner confiance aux consommateurs dans les aliments qu'ils achètent ? Une étude Alkemics/OpinionWay rapporte que 64 % des Français utilisent le paquet pour prendre connaissance de tous les éléments relatifs à son contenu. En cas de manquement, la décision est radicale : 54 % renoncent à l'achat.
Alors que l'UFC-Que Choisir a lancé hier une pétition pour rendre le nutri-score obligatoire sur les produits alimentaires, une étude rapporte le besoin des consommateurs d'obtenir des informations plus précises et davantage détaillées. Si elles sont bien utiles pour 83 % de répondants, 63 % les considèrent incomplètes, manquant de transparence (62 %), insuffisantes (61 %) et imprécises (58 %). Il existe une vraie fracture entre ce que les Français attendent de lire et ce que l'on croit être des informations utiles à leurs yeux. Par exemple, l'indication quant à la présence d'allergènes n'intéresse que 7 % d'entre eux tandis que seuls 10 % de consommateurs utilisent des applications mobiles comme Yuka ou Foodvisor qui éclairent sur la composition d'un produit. Aussi, seuls 9 % sont attentifs au nutriscore.
Doutes sur les mentions relatives au respect du bien-être animal
Les Français veulent connaître la composition d'un produit (47 %), sa date limite de consommation (46 %) et sa provenance (45 %). Les scandales alimentaires à répétition ont-ils eu raison de la confiance des acheteurs dans ce que contient leur caddie ? La question est légitime lorsque l'on découvre que certains répondants ont des doutes sur les informations apportées par l'étiquetage. Si plus de sept Français sur dix font confiance aux dates limites de consommation, aux labels, à la provenance et à la composition, 49 % avouent remettre en cause des allégations nutritionnelles telles que "faible teneur en graisse" ou "riche en fibres". Plus problématique, 49 % de Français doutent sur les mentions relatives au respect du bien-être animal.
Au final, c'est sans état d'âme que 44 % des sondés ont déclaré juger les informations des produits alimentaires peu fiables. Le couperet tombe alors et 54 % des consommateurs disent avoir déjà renoncé à un achat alimentaire en raison d'un manque d'information sur l'emballage. Cela concerne surtout les produits alimentaires étrangers, les premiers prix et les plats préparés. On se souvient du scandale des lasagnes à la viande de cheval dont l'origine réelle était erronée...
Néanmoins, tous les acteurs de la distribution alimentaire ne sont pas logés à la même enseigne sur l'échelle de confiance : les producteurs bénéficient de la meilleure cote (90 %) contrairement aux marques étrangères (35 %). Aussi, les marques françaises (82 %) sont visiblement plus rassurantes que les produits des marques de distributeurs (66 %).
Au final, c'est sans état d'âme que 44 % des sondés ont déclaré juger les informations des produits alimentaires peu fiables. Le couperet tombe alors et 54 % des consommateurs disent avoir déjà renoncé à un achat alimentaire en raison d'un manque d'information sur l'emballage. Cela concerne surtout les produits alimentaires étrangers, les premiers prix et les plats préparés. On se souvient du scandale des lasagnes à la viande de cheval dont l'origine réelle était erronée...