Pêches, poires et cerises toujours plus chères, selon l'association Familles rurales

Pêches, poires et cerises toujours plus chères, selon l'association Familles rurales
© AdShooter / IStock.com
Par AFP /Relaxnews publié le

Les prix des fruits frais issus de l'agriculture conventionnelle ont augmenté de 17% sur un an, avec des hausses particulièrement marquées pour les pêches, les nectarines, poires et cerises, selon le baromètre annuel de l'association Familles rurales publié mardi.

Familles rurales a réalisé 75 relevés de prix du 30 mai au 12 juin dans des grandes surfaces, des enseignes bio et des marchés, via une équipe de 46 "veilleurs consommation" dans 26 départements. "En un an, le prix des fruits a augmenté de 17% en conventionnel et de 6% en bio, celui des légumes de 4% en conventionnel et de 1% en bio", souligne l'association  Familles rurales dans un communiqué.

Une année particulière qui coûte cher

Selon les  calculs de l'association, acheter un panier type de huit sortes de fruits (pomme, melon, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine et poire, à raison d'un kilo ou pièce par variété) coûte cette année 35,36 euros en conventionnel et 59,61 euros en bio.

"En cette année si particulière, le confinement (manque de main d'œuvre, coûts de transport plus importants, production étrangère moins abondante) et les conditions météorologiques pour certains produits peuvent expliquer certaines augmentations; ces dernières demeurent néanmoins très importantes pour les consommateurs sans pouvoir s'assurer de surcroît (d') une meilleure rémunération des producteurs", regrette l'association.

"5 fruits et légumes par jour" : une devise hors budget

Un panier de huit légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate et salade) coûte quant à lui 21,34 euros en conventionnel et 37 euros en bio. "En conventionnel, des hausses remarquables de prix sont à souligner : la nectarine qui augmente de 26%, la poire de 24%, la pêche de 21% ou encore la cerise qui poursuit son ascension pour atteindre près de 10 euros au kilo cette année, soit +20% par rapport à la même période en 2019", note l'association. Côté légumes, "les prix de l'aubergine enregistrent les plus fortes hausses: +44% en bio et +16% en conventionnel". "La tomate, le légume le plus consommé par les Français, subit également de plein fouet ces augmentations : +14% en bio et +12% en conventionnel. Le poivron se hisse à la troisième marche du podium: +13% en bio et +9% en conventionnel", poursuit l'association.

"En cette année si particulière, le confinement (manque de main d'œuvre, coûts de transport plus importants, production étrangère moins abondante) et les conditions météorologiques pour certains produits peuvent expliquer certaines augmentations; ces dernières demeurent néanmoins très importantes pour les consommateurs sans pouvoir s'assurer de surcroît (d') une meilleure rémunération des producteurs", regrette l'association.