Peut-on continuer à manger du chocolat ?
Blanc, au lait, aux noisettes ou tout simplement noir : en matière de chocolat, chacun a ses préférences. Mais attention, tous ne se valent pas que ce soit au niveau environnemental ou pour la santé. On fait le point.
Une tablette par semaine pour le cœur, vraiment ?
Le chocolat contient de nombreuses substances antioxydantes, en particulier des flavanols qui offrent une bonne protection contre les maladies cardiovasculaires grâce à de multiples effets antihypertenseurs et anti-inflammatoires. La capacité antioxydante du chocolat serait 2 à 3 fois plus élevée que celle du thé vert et des recherches scientifiques montrent que manger 60 grammes de chocolat par semaine réduirait le risque de diabète et 90 grammes le risque cardiovasculaire1. De quoi donner bonne conscience à tous les addicts !
Le problème, c’est que tous les chocolats sont loin de se valoir sur le plan nutritionnel. La teneur en flavanols dépend beaucoup de la provenance du cacao, de l’espèce cultivée, du mode de production, et surtout des transformations subies par les fèves de cacao. Car c’est avant tout dans le cacao que l’on retrouve ces nutriments bénéfiques, or le chocolat noir à forte teneur en cacao (70 % et plus) est de loin le moins consommé de tous.
Chocolat : ces produits à sucrer de votre consommation
Les chocolats les plus consommés renferment de grandes quantités de sucre et de lait. Le chocolat blanc se démarque en étant le plus riche en sucre ajouté et par l’absence totale de cacao. Le chocolat au lait a une faible teneur en cacao. De plus, le lait bloque l’absorption intestinale des flavanols et une tablette de 100 grammes contient 13 morceaux de sucre ! Même le chocolat noir industriel à 70 % compte de 2 à 6 morceaux de sucre par tablette et reste un aliment très calorique avec 572 Kcal.
Quant aux autres nutriments qui sont vantés dans le chocolat, la théobromine aux effets psychostimulants, les précurseurs de neuromédiateurs apaisants ou les fibres utiles pour le transit, ils se trouvent en proportions peu significatives pour escompter un effet sur la santé. Restent des minéraux, magnésium, fer, zinc et sélénium, dont la teneur est intéressante, mais surtout dans les chocolats à 90 % de cacao et artisanaux.
La face sombre du chocolat
Aujourd’hui, 95 % du chocolat est produit à l’échelle industrielle par les leaders du marché, avec des impacts négatifs sur l’environnement. On sait tous que le chocolat vient de loin, mais la demande en cacao a explosé ces vingt dernières années, ce qui a généré une forte pression sur les pays producteurs et sur les prix payés aux travailleurs.
Chocolat : ces produits à sucrer de votre consommation
Les chocolats les plus consommés renferment de grandes quantités de sucre et de lait. Le chocolat blanc se démarque en étant le plus riche en sucre ajouté et par l’absence totale de cacao. Le chocolat au lait a une faible teneur en cacao. De plus, le lait bloque l’absorption intestinale des flavanols et une tablette de 100 grammes contient 13 morceaux de sucre ! Même le chocolat noir industriel à 70 % compte de 2 à 6 morceaux de sucre par tablette et reste un aliment très calorique avec 572 Kcal.
Quant aux autres nutriments qui sont vantés dans le chocolat, la théobromine aux effets psychostimulants, les précurseurs de neuromédiateurs apaisants ou les fibres utiles pour le transit, ils se trouvent en proportions peu significatives pour escompter un effet sur la santé. Restent des minéraux, magnésium, fer, zinc et sélénium, dont la teneur est intéressante, mais surtout dans les chocolats à 90 % de cacao et artisanaux.
- 1. Gianfredi, Vincenza et al. Can chocolate consumption reduce cardio-cerebrovascular risk ? Nutrition, Volume 46, 103 - 114, 2. Corti, R. ; Flammer, A.J. ; Hollenberg, N.K. ; Luscher, T.F. Cocoa and cardiovascular health. Circulation 2009, 119, 1433–1441, 3.
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