Comment calmer ses migraines avec l'homéopathie ?

La migraine, une question d’harmonie ?

Avant de se pencher sur les bienfaits potentiels de l’homéopathie sur la migraine, il convient de définir de quelle manière elle peut se déclencher. Selon Ruby Höldrich, « les crises peuvent être déclenchées par le stress, l’hyperémotivité, des conflits intérieurs non résolus, la fatigue, l’intolérance à l’histamine, une glycémie instable, l’alimentation, des facteurs environnementaux et certains médicaments (etc). »

De nombreuses cause, qui impliquent « d’avoir une prise en charge globale de l’individu afin de mieux comprendre ses sensibilités. »  

Et c’est d’ailleurs tout l’enjeu de l’homéopathie qui, dans le cas du soin des migraines, ne propose pas d’agir sur le mal en soi, mais bel et bien sur un ensemble de facteurs. Ruby Höldrich, homéopathe, de préciser que « l’homéopathie est une médecine informationnelle, qui agit sur l’énergie vitale de la personne afin de le réharmoniser dans sa globalité.» L’objectif ? « Donner l’information qui permettra au malade de retrouver l’équilibre nécessaire pour soigner ses migraines. »  

L’homéopathie développerait donc une vision plus globale de l’individu, qui répond à « un malade et non à une maladie ». Dans cette perspective, pour Ruby Höldrich, « elle ne peut donc pas prétendre soigner tous les types de migraines. Un travail complémentaire sur l’hygiène de vie du malade est souvent nécessaire pour éviter des récidives. » Dans cette perspective, le réflexe premier reste de consulter un spécialiste.

Consulter un homéopathe pour soigner les migraines  

Bien évidemment, lorsqu’on souffre de migraine et que l’on souhaite se pencher sur l’homéopathie, prendre rendez-vous avec un spécialiste est toujours l’idéal. Et si, selon Ruby Höldrich « l'homéopathie n’a aucune contre-indication », « un diagnostic médical doit être posé au préalable afin d’écarter toute autre problématique de santé ». Le cas échéant, une consultation homéopathique pour une migraine répond à des enjeux très précis.  

Tout d’abord, durant la consultation, « un homéopathe uniciste s’intéressera à tous les éléments spécifiques à la manière dont le malade fait sa migraine, en commençant par :

• Les circonstances d’apparition de sa toute première crise,
• La fréquence des crises,
• Les facteurs déclenchants,
• Les facteurs associés à sa crise (état émotionnel et symptômes physiques),
• Le moment dans la journée où une crise est le plus susceptible d’arriver,
• Ce qui peut soulager le malade durant sa crise et ce qui peut aggraver ses symptômes (par exemple, la lumière, marcher, parler…),
• La localisation de la douleur
• Le type de douleur. » 

En bref, un vrai tour d’horizon à 360° de toutes les manières qu’a la douleur de se manifester, qui, accompagné d’un relevé des différents symptômes « physiques et psychiques remontés par le patient », permet à l’homéopathe de « faire une sélection des symptômes les plus particuliers au malade ».   

De façon concrète, au cours de la séance, ce sont donc les symptômes les plus présents qui vont permettre au professionnel de « choisir dans  [sa] base de données quel sera le remède le plus approprié pour le malade. »

Et Ruby Höldrich de préciser que, « dans les cas chroniques, nous accordons une grande importance aux états émotionnels, aux facteurs déclenchants et pour finir aux symptômes physiques propres au malade ».

Migraine et homéopathie : quel traitement ?  

Si l’hygiène de vie est importante, une migraine peut d’abord répondre à des traitements homéopathiques ciblés, choisis en fonction des particularités de la personne. Selon Ruby Höldrich, naturopathe et homéopathe, « En règle générale, si le remède conseillé a une forte homéopathicité (c’est-à-dire possède de nombreux symptômes correspondants au malade), on va proposer des dilutions élevées (comme 30CH) à répéter par exemple 1 fois par semaine pendant 1 mois. Dans le cas où le remède choisi n’a que peu de symptômes communs avec le malade, l’homéopathicité est faible et donc la dilution doit être plus basse, par exemple 9CH à répéter chaque jour. »  

Quelques pistes qui permettent de mieux percevoir la vision homéopathique en cas de migraine, jamais sans un véritable accompagnement. En effet, selon Ruby Höldrich, « il faut ensuite revoir la personne au plus tard un mois après le début, afin de réévaluer son traitement en fonction de l’évolution de ses symptômes ».  

Car oui, si les migraines peuvent rendre la vie impossible à celles et ceux qui les subissent, les douleurs peuvent persister. Dans ce cas, la spécialiste met l’accent sur l’importance « de rechercher les causes afin de réduire leur impact sur les migraines ». Car les facteurs déclenchants peuvent être toujours présents.

De quoi essayer d’y voir un peu plus clair en soi-même !