Les effets des pesticides se transmettraient sur plusieurs générations
L’exposition aux pesticides pourrait être dangereuse sur plusieurs générations. C’est en tout cas ce que laissent à penser les résultats d’une récente étude de l’Université de Washington aux États-Unis.
Depuis longtemps accusés de favoriser le développement de cancers et maladies en tout genre, comme les troubles neurodégénératifs, et de perturber notamment le système hormonal, les pesticides sont une nouvelle fois au centre de l’attention pour des motifs sanitaires. En effet, selon les résultats d’une récente étude américaine publiée dans la revue scientifique Plos One, les troubles de la santé liés à l’exposition aux produits phytosanitaires pourraient se transmettre sur trois générations.
Un groupe de scientifiques de l’Université de Washington aux États-Unis a récemment mis en lumière le caractère héréditaire des problèmes de santé liés à l’exposition aux pesticides. Les recherches menées sur des rats ont révélé que la progéniture des animaux exposés au méthoxychlor, un insecticide reconnu comme étant un perturbateur endocrinien, était plus à risque de développer une maladie ovarienne ou rénale, et ce sur trois générations.
Les effets délétères des pesticides sur la santé ne se limiteraient donc pas aux seules personnes exposées, mais pourraient affecter génétiquement les individus des trois générations suivantes. Une conclusion qui vient renforcer le constat de nombreuses publications scientifiques mettant en lumière les dangers des produits phytosanitaires sur le long terme.
Les effets délétères des pesticides sur la santé ne se limiteraient donc pas aux seules personnes exposées, mais pourraient affecter génétiquement les individus des trois générations suivantes. Une conclusion qui vient renforcer le constat de nombreuses publications scientifiques mettant en lumière les dangers des produits phytosanitaires sur le long terme.