Quels sont les aliments à ne pas associer ?
Bien que gustativement agréables, certains aliments combinés ne font pas forcément bon ménage. Ces associations d’aliments sont même parfois totalement déconseillées, notamment pour les personnes souffrant de problèmes digestifs. Pour limiter ces désagréments et rester en bonne santé, voici quelques aliments qu’il est préférable de ne pas associer.
Pourquoi certains aliments ne doivent pas être associés ?
Pour bien digérer, notre système digestif prend en compte plusieurs facteurs :
- Le temps de digestion
- La mobilisation d’énergie nécessaire pour digérer certains aliments
- Le milieu acido-basique digestif
Or, en associant certains aliments avec des durées de digestion différentes, c’est l’ensemble de notre système digestif qui en pâtit avec, à la clé, des fermentations, des putrescences, de l’acidité et des problèmes digestifs. Les fruits mettront entre 30 et 60 minutes avant d’être digérés, les légumes, les céréales et les graines 2 h, la viande et le poisson entre 3 et 4 h et les crustacés de 4 à 8 h. Si vous associez des crustacés avec un fruit au cours de votre repas, celui-ci se digérant plus rapidement que les crustacés, il restera plus longtemps dans l’estomac que s’il avait été consommé seul. Les sucres du fruit vont par conséquent fermenter et entraîner des gaz intestinaux, une fatigue et des ballonnements.
Les règles de base à appliquer
Avant même de lister les aliments à ne pas associer, il est important de suivre ces conseils :
- Manger une seule protéine à la fois (viande, poisson, œuf, légumineuse…)
- Manger une seule céréale à la fois (riz, blé, quinoa, sarrasin…)
- Manger les fruits crus à distance des repas (30 minutes avant ou 3 h après), car ils sont digérés en quelques minutes.
- Les légumes cuits ou crus se mélangent entre eux et s’associent favorablement avec tout, excepté le miel, la pastèque, le melon… Ils sont essentiels à une bonne digestion et doivent être présents à tous les repas.
Les associations d’aliments à éviter
Afin d’assurer une bonne digestion, on évitera d’associer au cours du même repas, notamment en l’absence de légumes verts :
- Une protéine forte et un farineux fort, car la digestion en milieu acide de la protéine bloque celle de l’amidon ;
- Un aliment acide et un farineux, car l’acidité inhibe l’enzyme salivaire qui permet la digestion des amidons et farineux). Par exemple, l’association pâtes ou riz à la sauce tomate est déconseillée.
Les protéines fortes sont : la viande, le poisson, les crustacés, l’œuf, le fromage cuit. Les farineux forts sont : le blé (pain, pâtes…), l’épeautre, l’orge, l’avoine, le maïs, le seigle, le riz complet, le sarrasin et le millet.
Les associations tolérées
Certaines associations d’aliments sont acceptables, même s’il reste toujours préférable d’y associer des légumes :
- Protéine forte et amidon faible ;
- Protéine faible et farineux forts.
Parmi les amidons faibles, on trouve la patate douce, la pomme de terre, le potimarron, le potiron, la châtaigne et le quinoa.
Les protéines faibles concernent les légumineuses, le soja, le tofu, le tempeh, les lentilles, les haricots verts et rouges, les algues, les oléagineux, les champignons.
Sources :
-Synergie alimentaire
-La naturopathie pour les Nuls, First Editions
-Vanessa Lopez, coach en nutrition, naturopathe, énergéticienne et auteure des livres Secrets de naturopathes, Stop à la fatigue avec la naturopathie et Guide de poche de naturopathie.