La technologie « sans fil », un risque pour ma santé ?
À l’heure où explose la technologie sans fil : tablettes, Smartphones, Wi-Fi… le nouveau rapport Bioinitiative 2012 dénonce, preuves à l’appui, la nocivité des ondes et montre l’urgence de mettre en œuvre de nouvelles normes de sécurité pour protéger la population des fréquences électromagnétiques. Qu’en est-il exactement ?
Le rapport Bioinitiative 2012 examine plus de 1800 nouvelles études scientifiques concernant aussi bien les fréquences électromagnétiques émises par les lignes et le câblage électriques que celles émises par les technologies sans fil dont, entre autres : téléphones portables, Wi-Fi, ordinateurs portables, interphones de surveillance pour bébé, etc …
Quels sont les risques de ces ondes ?
- Risque de tumeur au cerveau : selon le docteur suédois Lennart Hardell, « les preuves épidémiologiques indiquent que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour l'homme ».
L’OMS en mai 2011 a classé les ondes en “peut-être” cancérigènes, or « les études montrent qu’il y a plus de risques de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) qu’auparavant » souligne le médecin suédois.
- Risque pour les spermatozoïdes : placé dans une poche ou sur une ceinture, le téléphone portable peut nuire à l’ADN du sperme, le déformer et ainsi diminuer la fertilité masculine. Mais les téléphones portables ne sont pas les seuls accusés : les ordinateurs portables équipés d’une connexion Wi-Fi peuvent également endommager l'ADN du sperme.
- Risque pour le développement cérébral du fœtus : d’après des études portant sur des animaux et des humains, ceci se traduit par de l'hyperactivité et par des problèmes d'apprentissage et du comportement du futur bébé.
Dommages à l'ADN et aux gènes, effets néfastes sur la mémoire, l'apprentissage, le comportement, l'attention, perturbations du sommeil, maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer, la liste est longue …
- Risque de tumeur au cerveau : selon le docteur suédois Lennart Hardell, « les preuves épidémiologiques indiquent que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour l'homme ».
L’OMS en mai 2011 a classé les ondes en “peut-être” cancérigènes, or « les études montrent qu’il y a plus de risques de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) qu’auparavant » souligne le médecin suédois.
Au niveau individuel , utiliser des oreillettes ou des kits mains libres pour éloigner les téléphones de la tête, ne pas mettre le cerveau d’un enfant de moins de 12 ans à proximité d’un téléphone portable, éloigner les femmes enceintes, éviter le wifi à la maison et brancher son ordinateur avec un bon vieux câble, mais aussi utiliser un téléphone fixe chez soi.
Au niveau collectif, « une pression doit-être effectuée sur les opérateurs pour baisser la puissance des émissions, privilégier l’installation de micro antennes, comme cela se fait à Salzbourg, en Autriche » précise Patrice Halimi chirurgien pédiatre et secrétaire de l’Association Environnement France créée en 2008.
Il faut limiter l’exposition du public à 0,6V/m comme le demande le Conseil de l’Europe par la Résolution 1815 du 27 mai 2011. À noter qu’une proposition de loi sur l’abaissement de l’exposition aux champs électromagnétiques va être présentée à l’Assemblée Nationale fin janvier 2013. À suivre …
Pour consulter l’intégralité du rapport Bioinitiative 2012 (en anglais) :
https://www.bioinitiative.org/report/wp-content/uploads/pdfs/BioInitiativeReport2012.pdf
Rédaction : Corinne Geoffroy
Crédit Image : Cambro & Anankkml